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Sécurité alimentaire au Mali: le Marché central à poisson veut relever le défi

L’Agence de gestion du Marché central à poisson de Bamako a tenu, hier mercredi 20 février, les 6e et 7e sessions ordinaires de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par la Directrice générale de l’Agence, DIAWARA Aïssata TOURE, non moins présidente du Conseil d’administration, en présence des d’administrateurs.

Au cours des travaux, les administrateurs ont examiné le procès-verbal du dernier conseil d’administration ; le rapport d’activités annuel 2018 et les points d’exécution des recommandations du dernier conseil. Aussi, ils se sont penchés sur le projet de budget 2019, examiné le projet de règlement intérieur de l’Agence et le projet de contrat de performance.

La Directrice générale a souligné que ces 6e et 7e sessions du conseil d’administration interviennent dans un contexte socio-politique difficile marqué par la campagne de pêche 2017-2018 qui a été caractérisée par un climat sécuritaire douloureux dans notre pays. Face à cette situation, dira-t-elle, il est urgent que l’Agence s’attaque aux problèmes de transfert des mareyeurs et mareyeuses au sein du marché. Elle a soutenu que c’est dans ce cadre que l’entretien, le fonctionnement et le développement de la filière pêche et aquacole seront atteints.

« Le Marché central à poisson doit relever un défi majeur qui est de satisfaire l’autosuffisance alimentaire de la population malienne en matière de qualité et de bonne conservation hygiénique. Ce, en assurant une chaine de froid et de valeur constante, conformément aux vœux du Président de la République, Ibrahim Boubacar KEITA », a affirmé la Directrice générale.

Elle a exprimé sa satisfaction face à la présence des femmes fumeuses de poisson au sein du marché, tout en souhaitant que cela soit un signal fort pour que d’autres rejoignent le marché dans un bref délai.

La Directrice a témoigné que les travaux ont été réalisés selon les normes internationales, les principes comptables SYSCOA et OHADA et conformément à la règlementation aux exigences de la profession en matière de préparation des comptes annuels.

Selon elle, l’Agence a procédé aux sondages, analyses, recoupements et autres vérifications apparus nécessaires face aux exigences de temps, d’environnement, de communication et de psychologie.

Parlant des états financiers de l’Agence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 2018, elle a noté que les comptes annuels font apparaitre un total bilan de 5,504 milliards de FCFA et une situation de trésorerie excédentaire de 126,672 millions FCFA. Des chiffres produits sur la base de pièces, de documents et informations qui ont été communiqués, conformément aux principes comptables généralement admis.

DIAWARA Aissata TOURE a précisé que le rapport intitulé ‘’Etats financiers 2018’’ est un document produit sur la base des différentes interventions de l’Agence. Un document structuré de manière à présenter l’ensemble des informations recueillies sur la situation financière de l’Agence.

La Directrice générale a lancé un appel pressant aux autorités, afin que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour démarrer effectivement le marché central à poisson.

Elle a n’a pas passé sous silence le soutien considérable du Japon, à travers son expert M. TOCHIHARA, qui a formé 110 acteurs et actrices de la filière en matière de techniques de bonne pratique d’hygiène et 39 acteurs en techniques de fumage.

PAR MODIBO KONE

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