Les négociations entre le gouvernement et les syndicats signataires de l’éducation du 15 octobre 2016 durant ce week-end, ont encore échoué. Les enseignants ont entamé deux semaines de grève, lundi, 11 mars.
La marche pacifique du 6 mars dernier n’a visiblement pas permis d’aplanir les divergences entre le Gouvernement et les syndicats. Le statuquo demeure sur les points de discorde entre les deux parties. Les syndicats accusent le Gouvernement d’avoir accordé une fin de non-recevoir à leurs doléances.
Ces points de revendication sont : l’octroi d’une prime de logement, la majoration des indemnités des examens et concours ainsi que l’accès des enseignants fonctionnaires des collectivités aux services centraux de l’Etat.
Sur la prime de logement, selon les syndicats, le Gouvernement n’a pas émis de propositions. Pour le Gouvernement les enseignants sont nombreux, en leur octroyant cette prime d’autres corporations exigeront le même traitement. Les grévistes, eux, estiment l’Etat capable de satisfaire leurs doléances. Il l’accuse de mauvaise foi et de mépris à leurs égards.
Cette situation inquiète les parents d’élèves qui redoutent une année blanche. La couleur de l’année dépendra du Gouvernement, affirment les grévistes, déterminés à aller jusqu’au bout de la lutte. Alors qu’ils sont sous le coup d’une retenue de salaires. Lâcheront-ils prise ?
Source: benbere