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Second tour des législatives en Commune IV du District de Bamako : Les organisations musulmanes décident de soutenir Moussa Mara et Hassane Sidibé

Les associations musulmanes de la Commune IV du District de Bamako, l’Union nationale des associations de femmes musulmanes du Mali (Unafem), l’Union des Imams et Érudits du Mali (UMama), des maitres coraniques, des jeunes, et d’autres regroupement dont Sabati 2012, ont décidé de soutenir, sans aucune contrepartie, la liste du Parti Yelema, conduite par l’ancien Premier Ministre Moussa Mara et son colistier Hassane Sidibé, au second tour des élections législatives du 19 avril prochain. Ils l’ont fait savoir aux deux candidats, hier, 7 avril 2020, au siège de l’Unafem (Aci 2000). C’était en présence de l’imam Abdoulaye Diakité, Aboubacar Diallo de l’Umama, Mme Sacko Bah Djélika président Unafdem de la commune IV.

Les associations religieuses n’ont pas décidé au hasard de soutenir Moussa Mara et Hassane Sidibé, selon Boubacar Diallo. En regardant les programmes des candidats, indique-t-il, et conformément à nos soucis et les engagements pris par eux, nous avons estimé que c’est la liste Yéléma qui peut aider la Commune IV à réaliser les cinq grandes priorités que nous avons : les réalisations des routes de Lassa par la CIV, de Kalabanbougou, de Talko, du pont Woyowayanko pour décongestionner la circulation, le retour du centre Islamique et le cimetière d’Hamdallaye à la CIV qui sont administrativement de la Commune III.
Moussa Mara, n’a pas manqué de saluer cette initiative des acteurs de la société civile de la Commune IV qui fera date dans l’histoire de la politique malienne. Il a tenu à remercier les uns et les autres pour leur déplacement et leurs soutiens. Nous candidats, a ajouté Mara, nous avons été invités à cette cérémonie pour simplement nous notifier le soutien de toutes les organisations religieuses de la Commune IV. Je voudrais d’abord, a clarifié Mara, insisté sur le fait qu’il n’y a aucun espace d’arrangement, d’accord ou de paiement de quoique ce soit entre nous et ces organisations religieuses. «Les organisations nous soutiennent gratuitement », a précisé Moussa Moura.. Selon Mara, notre pays est sur une très mauvaise pente parce que la démocratie commence à devenir du marchandage. « Des organisations de la société civile qui décident de soutenir gratuitement, sans aucune contrepartie un candidat. La seule contrepartie, c’est que le candidat s’engage à respecter les promesses. Nous, nous n’avons pas simplement dit nos promesses oralement. On les a écrites. Donc je vous demande, si nous sommes élus, que vous nous suivez pas à pas par rapport au respect de nos promesses. Si nous les respectons, nous vous demandons de le dire à la population. Et si nous le respectons, nous vous demandons de le dire aussi. Je pense que c’est comme ça que nous allons faire de notre démocratie, une vraie démocratie. Que les gens soient élus sur leurs valeurs. Et s’ils ne sont pas bons, que la société civile les virent. Je pense que si on commence à travailler comme ça, demain et après-demain sera bon pour le Mali. Mais tant que c’est la poche qui choisit, le pays sera toujours dans le trou de la corruption. Et c’est ce que nous constatons malheureusement. Merci pour ce que vous venez de faire et merci aussi de ce que vous avez ouvert pour le pays », a fait savoir Moussa Mara.
Hadama B. Fofana
Source: Lerepublicainmali

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