Arrivé en tête avec 49,25% sur 9 listes au premier tour de la législative partielle dans la circonscription électorale du cercle de Mopti, le candidat de l’Adema/PASJ, Cheikh Sidy Ahmed Diarra est désormais le député élu ce lundi 23 janvier 2017 avec un taux de 61,90% lors du second tour qui l’a opposé au candidat du parti Asma-CFP de SoumeylouBoubèye Maiga laquelle écope de 38,10%. C’est ce qui ressort de la proclamation officielle de la Cour constitutionnelle le lundi 30 janvier 2017. Avec ce résultat, le natif de Mopti rejoint ses collègues députés pour son second mandat après 2012. Une élection s’affichant dans la continuité du mandat de feu Hamadoun Yaranangoré dit Dioro, arraché à l’affection de ses proches et de sa famille politique, à la suite d’une longue maladie.
Pour ainsi permettre au cercle de Mopti de recouvrer ses 3 élus au sein de l’hémicycle, des élections partielles ont été organisé conformément aux textes législatifs en vigueur concernant la vacance de poste.
Avec près de deux cent douze mille deux cent vingt-deux (212 222) inscrits sur la liste, 486 bureaux de vote reçus sur 598 et un taux de participation de 20,52%, les quelques 44 000 personnes de la Venise Malienne qui ont battu le pavé pour s’acquitter de leur devoir civique ont en majorité opté pour la liste de l’Adema-Pasj au détriment de celle de l’Asma-CFP représenté par Allaye Maiga dit Makan.
Selon certains Mopticiens, ce choix s’explique par la synergie autour du candidat de l’Adema. Un premier soutien non moins important des partis RPM, URD et Yèlèma lesquels ont décidé d’accompagner la candidature de Cheikh Sidi Ahmed. Ce qui pourrait s’expliquer par des stratégies politiciennes ayant en ligne de mire les perspectives des échéances électorales de 2018.
Par contre d’autres estiment que les populations du cercle de Mopti ont voulu démontrer une fois de plus que Sidi Diarra mérite leur plébiscite eu égard à tous les actes de développement qu’il a posés. Notamment la clôture du cimetière, l’équipement de la morgue, la construction d’une vingtaine de puits à grand diamètre aidant ainsi les femmes dans leur maraichage, la mise à disposition d’un véhicule au Haut conseil islamique de Mopti, des corbillards, des équipements sportifs et matériels éducatifs sans oublier les nombreuses actions sociales au quotidien.
Il reste cependant à savoir qu’est-ce que le désormais député élu à Mopti Sidi Ahmed Diarra pourra apporter à son pays le Mali, et du cercle de Mopti où l’insécurité se vit au quotidien.
Bréhima Sissoko
Source : Bimensuel Bilingue d’informations générales Al Qalam
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Cyclisme : la 7è édition du Tour du Mali dédiée à la paix
La 7è édition du Tour du Mali ou “Tour de la paix” se déroulera du 1er au 5 février prochain, sur une distance de 765 km à parcourir en 5 étapes. La première étape (Kati- Kita sur une distance de 169 km) est prévue le 1er février et la dernière étape ( Bamako-Siby -Bamako sur distance de 140 km) est prévue dimanche 5 février. C’est la Première Dame du Mali, Kéita Aminata Maïga qui est la marraine de cette édition dédiée à la paix. Le sponsor officiel est Sotelma/Malitel, leader de la télécommunication au Mali.
Le Tour du Mali qui est à sa 7è édition, est une compétition de cyclisme organisée conjointement par le Comité national olympique et sportif du Mali, le ministère des Sports et la Fédération malienne de cyclisme sous le règlement de l’Union cycliste internationale (UCI) et autres partenaires, afin de promouvoir le sport par le cyclisme au Mali.
Depuis 2010, le Tour du Mali n’a pu être organisé à cause de la crise sécuritaire qu’a connue le pays ces dernières années. Par l’organisation de la 7e édition cette année, la Fédération malienne de cyclisme (FMC) et ses partenaires entendent jouer leur partition pour le retour de la paix au Mali en montrant au monde entier que le Mali est redevenu fréquentable après avoir connu 5 longues années noires.
En tout cas, c’est le principal objectif visé par cette 7è édition au cours de laquelle s’affronteront les cyclistes de 8 pays africains à savoir, le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Togo, la République Démocratique du Congo, le Maroc et le Mali
Les organisateurs de cette édition veulent coûte que coûte relever le défi, malgré quelques difficultés qu’ils ont signalées çà et là. La principale difficulté est le faible engouement des sponsors, qui ne se sont pas suffisamment mobilisés pour soutenir cette édition. Selon des responsables de la sous-commission médias, communication et publicité, la moitié du budget prévu pour l’organisation du tournoi, n’a pu être mobilisée.
Les autorités politiques et sportives fondent beaucoup d’espoir à ce tournoi pour reconcilier les cœurs des Maliens.
“Le présent tournoi sportif prouvera à suffisance à la face du monde que malgré la crise que nous avons connue, notre pays est une bonne destination…”, a souligné le ministre des Sports Housseyni Amion Guindo.
La marraine de cette édition d’indiquer que “le sport, par le vélo, veut donner la preuve qu’il est un sacré véhicule de la paix et de l’entente nationale”.
