Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

SANTE : Cri de coeur du Mouvement des Jeunes de Faladié

Le dimanche 1er mai, le Mouvement des Jeunes de Faladiè a convoqué Amadou GUINDO, président de l’ASSACOFA (Association de Santé Communautaire de Faladiè) pour discuter des problèmes qui engorgent l’ASSACOFA en vue de trouver ensemble des solutions. Le président GUINDO a salué l’initiative et dit la soutenir à 120%. En plus de son soutien, M. GUINDO a promis une réponse après leur réunion du 5 mai prochain.

taux natalité mortalité infantile maternite hopital sanitaire cscom assurance maladie obligatoire amo

L’ASSACOFA de Faladiè semble dans un chao majeur qui interpelle toute la population dudit quartier. Ainsi, c’est dans cette atmosphère que le Mouvement des Jeunes de Faladiè a demandé l’audience au président de l’ASSACOFA, Amadou GUINDO, pour qu’il s’explique devant la population afin de trouver un remède à la maladie dont souffre ce centre de santé.

Après les mots de bienvenue, Mahamadou DIARRA connu sous le nom de Matiasse, porte parole du mouvement a pris la parole. L’objectif de cette rencontre est de trouver un terrain d’entente avec le président, a-t-il dit. Après avoir constaté l’insatisfaction de 90% de la population des services rendus à la population par l’ASSACOFA, nous avons décidé de nous entretenir avec le président pour des explications et des solutions éventuelles, avance le porte parole.

” Nous sommes un mouvement des jeunes qui défend la cause de la population. Donc, il nous est impératif de soulever ce problème dont nos mamans sont les principales souffrantes ”  affirme M. DIARRA.

D’après le porte parole du mouvement, l’ASSACOFA souffre de plusieurs problèmes tels que le manque de médicaments, ” l’ordonnancier n’a pas sur quoi écrire, il est obligé d’écrire sur le bloque note “. J’insiste beaucoup sur l’accueil qui est très négligé, le patient est trop négligé par le personnel de l’ASSACOFA, a-t-il ajouté.

Toujours selon M. DIARRA ” nous avons la preuve qu’il ya un agent au sein de l’ASSACOFA, chargé de déposer seulement l’argent à la banque non loin d’ici, payé jusqu’à 5000 francs CFA par jour pendant que des patients trainent sans soin. Ce n’est pas digestible. Depuis 1997 la date de création de l’ASSACOFA à aujourd’hui, certes des problèmes sont survenus, celui-ci a dépassé les limites’’, conclut-il.

Au cours de la discussion, des habitants aussi ont eu leur mot à dire. Ainsi, Seydou DIALLO, habitant de Faladiè, a pointé du doigt les gestionnaires. Pour moi, dit-il, tous ces problèmes de l’ASSACOFA sont les conséquences d’une mauvaise gestion. M. DIALLO suggère de mettre tous ceux qui augmentent le nombre du personnel à la porte.

De son côté, le président Amadou GUINDO n’a pas ignoré le problème. Il le reconnait : ” Il ya beaucoup de problèmes, on ne peut les énumérer tout de suite en courant. Chacun le définit selon ce qui le dérange. Le problème de l’ASSACOFA peut être celui de la fonctionnalité.” M. GUINDO s’est  montré très content de cette audience avec la population surtout  des jeunes puis que ce sont eux les futures dirigeants.

Le président GUINDO exerce présentement son troisième mandat à la tête de ce centre mais il affirme de faire face à sa première interpellation par les usagers de l’ASSACOFA. Amadou GUINDO dit soutenir cette initiative jusqu’à 120%. « Je vous promets d’informer mes collègues de vos requêtes le 5 mai prochain, jour de notre réunion. Au cours de cette réunion, nous débattrons du sujet afin de trouver des solutions le plus rapidement possible et je vous informerai du résultat issu de cette réunion » avance M. GUINDO. ” Si ça marche, c’est le président, si ça ne marche pas c’est lui aussi mais chacun a son rôle à jouer “, a-t-il dit Le président appelle la population à jouer sa partition afin de ne pas lui laisse toute la charge.

Le mouvement des jeunes de Faladiè est exemplaire pour toute la jeunesse malienne, cependant M. GUINDO l’invite à ne pas agir par voie de violence. En tout cas, quand on prive de quelqu’un la santé, on le condamne à mourir.  Affaire à suivre.

Yacouba TRAORE

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance