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Sans Tabou: confejes, la radicalisation de la jeunesse au cœur des préoccupations

Le Premier ministre, Modibo KEÏTA, a présidé, le jeudi dernier, les travaux de la 12è réunion des ministres de la jeunesse et des sports de la Francophonie (CONFEJES).

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Des différentes interventions, il ressort que notre jeunesse est, à la fois, cible et bourreau du terrorisme. Ainsi, pour changer la donne, les Etats de la CONFEJES ont convenu, dans un élan de solidarité, de la nécessité de mutualiser leurs moyens et leurs efforts pour permettre à notre jeunesse d’avoir un lendemain meilleur.
Selon le représentant du secrétaire général de la Francophonie, Dr Mahamane Seyba LARWANOU, ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour l’espace francophone en raison des nombreux attentats terroristes qui ont frappé certains pays membre de la CONFEJES.
«Le monde a bien changé, et nous devons aussi changé pour être utile à nos jeunesses», a-t-il martelé. Avant d’ajouter que les pays de la COFEJES ne doivent pas être le ventre mou du terrorisme.
«Nous devons impliquer les jeunes, eux-mêmes, qui sont les premières victimes du terrorisme dans la recherche de solutions », a-t-il préconisé.
La campagne «Libre ensemble», qui est une invitation au vivre ensemble et au respect de l’autre, initiée par le secrétaire général de la francophonie, va dans ce sens, a-t-il souligné.
Pour le Dr LARWANOU, les limites objectives des ressources ne leur laissent pas d’autres options que la mutualisation des moyens, la complémentarité et la recherche continue des synergies.
Aussi, il a indiqué que les jeux de Francophonie dont la 8è édition est prévue à Abidjan (RCI) en 2017, constituent une meilleure offre à cette question.
Le Nouveau Brésil, a-t-il annoncé, sera l’hôte des jeux de 2021.
Par ailleurs, a-t-il noté, Madagascar abritera le 16è Sommet de la Francophonie en novembre 2016.
Pour le président en exercice de la CONFEJES, Dénis Kambayi TSHILOMBO, ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs du Congo (RDC), la rencontre de Bamako vise à mieux agir pour le devenir de la jeunesse et des sportifs, et de mieux contribuer au rayonnement des valeurs de la francophonie.
Pour le PM, la tenue de cette rencontre dans le contexte actuel des pays de la sous-région est un démenti pour la nébuleuse terroriste.
Aussi, trouve-t-il, il s’agit là d’une invitation à faire en sorte qu’aucun de nos pays ne puisse céder à la pression du terrorisme malgré le fait que beaucoup de pays de l’espace francophone ont été frappé par le terrorisme.
«Nous devons tenir débout, au nom de l’avenir, et refuser de porter le deuil de l’avenir», a-t-il dit.
Pour le premier ministre, la jeunesse de nos pays est considérée comme étant, à la fois, les victimes mais aussi les bourreaux du terrorisme. La jeunesse, a soutenu le PM, fait aujourd’hui face aux difficultés de la vie et à une perte de repères dans notre espace.
Par ailleurs, est-il constaté, la jeunesse est une population cible qui est très vite impressionnée et malléable et constitue un terreau facile pour le terrorisme. «Cultivons à la jeunesse, non pas cette soif de la vedette et de la mode, mais la posture du héros et de la modernité», a préconise le PM. Car, la modernité, à son avis, est cette capacité de concilier les valeurs du passé avec les exigences du présent. A ce niveau, il a interpellé les systèmes éducatifs à assurer à notre jeunesse une formation conséquente à double dimension: culturelle et sociale.
Dans la même dynamique, a fait savoir le PM, nonobstant le fait que les jeunes soient numériquement majoritaire, force est de reconnaitre que dans nos pays, c’est cette jeunesse qui est toujours en quête du premier emploi, toujours dans le chômage.
«Cultivons à la jeunesse l’idée selon laquelle l’emploi ne peut se créer qu’au terme de la création de richesse, et non pas par inflation ou par substitution. La production devrait être le leitmotiv de la jeunesse», a soutenu le PM.
Selon Modibo KEÏTA l’exacerbation de la violence dans l’espace scolaire et universitaire est dû au fait que l’éducation physique et sportive n’est pas pratiquer de façons conséquente. Le sport, a-t-il fait savoir, améliore non seulement la prestance, la posture corps, mais aussi les vertus de l’âme et du cœur.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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