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Sanctions américaines: le Colonel Sadio Camara ne sera pas lâché par l’armée et le peuple

Dans une partition synchronisée, l’Oncle Sam s’acharne sur notre pays à travers ses agences et ses structures factices. À peine Human Rights Watch, qui ne roule en tout cas pas pour Assimi Goïta, commence encore son habituelle délation et sa forfanterie à défendre les populations maliennes plus que les autorités maliennes que le département du trésor américain annonce en grand renfort de publicité des sanctions contre notre ministre de la Défense, le colonel Sadio Camara, le chef d’état-major de l’armée de l’air, Alou Boï Diarra, et le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, Adama Bagayoko pour l’aide et l’assistance qu’ils auraient prétendument apportée à Wagner pour s’implanter dans notre pays.

Les gendarmes du monde disent donc qu’ils ont gelé les avoirs aux États-Unis de ces trois dignes officiers maliens. À ces officiers du Mali qui œuvrent inlassablement à ramener la sécurité au pays et assurer la quiétude des populations, les États-Unis disent d’effectuer des transactions avec des personnes ou des entreprises américaines. Comme s’ils étaient des Crésus, pardon des rois Midas dont les affaires florissaient partout.
L’objectif de ces sanctions économiques contre ces officiers désargentés est de faire pression sur le Mali et de l’intimider dans son partenariat avec les Russes, notamment Wagner contre laquelle ils avaient pris des sanctions en juin 2017, puis réitéré en janvier 2023. Il s’agit aussi pour les américains et leurs pions de diviser la hiérarchie militaire en jetant en pâture et à la vindicte de l’opinion certains officiers dont la bravoure et l’exemplarité ne souffrent d’aucun doute. Qu’on se souvienne du rapport des experts de l’ONU mettant en cause deux généraux de l’armée (Moussa Diawara et Kéba Sangaré) dans une histoire à faire dormir debout de trafic de drogue fuité à dessein pour déstabiliser le régime à la veille du 18 août et de ses suites. Si l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre, le général de brigade Keba Sangaré, est aujourd’hui le gouverneur de la région de Bougouni, le général Moussa Diawara, ex-patron de DGSE est toujours en disgrâce et emprisonné par les tombeurs d’IBK.
Tandis que notre pays célébrait avec les autres peuples d’Afrique la liberté et la dignité retrouvées à travers la commémoration de la création le 25 mai 1963 de l’OUA par les pères fondateurs tous assassinés par l’occident (l’Empereur Haïlé Sélassié 1er, Mohamed V, Gamal Abdel Naser, N’Kwamé Krumah, Sékou Touré, Modibo Keïta…) le département d’État américain choisit ce moment historique pour annoncer des sanctions (restrictions de visa) contre deux officiers de l’armée malienne pour leur prétendue implication dans les évènements de Mourra. Les américains ont pris cette décision unilatérale sur l’unique fondement d’un Rapport préliminaire des Nations Unies sur « les évènements de Moura » sans attendre la conclusion des enquêtes judiciaires menées par les autorités maliennes.
Saisissant cette occasion, le Gouvernement du Mali a rejeté avec force l’instrumentalisation et la politisation de la question des droits de l’Homme pour des visées géopolitiques et a dénoncé la politique des « deux poids deux mesures ».
Malgré l’invitation amicale de notre gouvernement aux Etats-unis afin ils arrêtent «la campagne de désinformation contre le pays et (…) à respecter les trois principes définis par le Président de la Transition, à savoir le respect de la souveraineté malienne, le respect des choix stratégiques et des choix de partenaires opérés par le Mali et la prise en compte des intérêts du peuple malien dans toutes les décisions», la cabale continue contre notre pays.
Les Etats-unis et tous ceux qui œuvrent à opposer les militaires maliens, notamment les officiers les uns contre les autres, pour «liquider» ou «dégager les militaires au pouvoir au Mali» doivent savoir que le processus de la refondation souveraine du Mali Kura est irréversible.
Toute cette campagne de diabolisation de l’armée malienne qui réussit aujourd’hui seule à faire face aux terroristes depuis que leur sponsor est parti, l’instrumentalisation et la politisation de la question des droits de l’homme procèdent la pression dont le but est d’intimider nos braves soldats, d’attenter à leur moral et de les détourner de leur objectif : restaurer l’intégrité territoriale, ramener la sécurité partout sur le territoire et assurer la quiétude des populations. ‘’A yé ta fè, papaga te yen !’’

Les chefs militaires sont sereins à l’instar de leur ministre le colonel Sadio Camara et ils affirment en chœur qu’aucune pression endogène ou exogène ne nous fera douter de la justesse de notre cause .» Et le combat pour le Mali se poursuivra avec détermination jusqu’au bout. Personne ne faiblira, personne ne sera distrait. L’armée malienne fera son devoir, affirmait Sadio Camara lors de la cérémonie d’équipements aux Forces armées maliennes à Kati.

Lors de la réception du premier lot de matériels des Forces armées maliennes (FAMa), le mercredi 30 mars, à l’Aéroport international Président Modibo Keïta Bamako-Sénou, le colonel Sadio Camara, ministre de la Défense et des Anciens Combattants avertissait déjà : «depuis plusieurs mois, les braves forces armées maliennes ont entamé des opérations d’une envergure inédite dans l’histoire récente de notre pays. Grâce à cet engagement, nous avons repris l’initiative sur l’ennemi. Les combats se déroulent selon le rythme que nous nous imposons. Même si l’ennemi garde une forte capacité de nuisance, la montée en puissance spectaculaire des FAMa a créé la peur dans le rang des terroristes » et dans celui de leurs sponsors. C’est pourquoi il avait prédit ces attaques sournoises contre notre pays en disant : «aucune manipulation médiatique n’entamera notre morale. Nous ne connaîtrons pas de repos tant que nos braves populations ne retrouveront pas une vie meilleure… Nous continuerons à nous renforcer en matériels, en personnels et en formation toujours au service du peuple malien. Aujourd’hui, nous pouvons dire avec fierté que notre armée est capable d’opérer en toute autonomie sans demander de l’aide à qui que ce soit. Les Maliens peuvent en être fiers».
Qu’on ne s’y trompe pas, Sadio Camara est un officier patriote qui ne sera jamais lâché par ses compagnons d’armes de la garde nationale, de l’armée malienne et par le peuple malien auquel il a rendu sa fierté et sa dignité. Il n’y aura pas de division au sein de l’armée malienne qui reste soudée comme un seul homme derrière son ministre sur lequel on veut jeter l’opprobre et jeter en pâture tout comme les officiers dignes de l’armée de l’air (le chef d’état-major de l’armée de l’air, Alou Boï Diarra, et le chef d’état-major adjoint de l’armée de l’air, Adama Bagayoko) qu’on veut salir.

Les États-Unis qui veulent prendre la place de la France au Sahel disent qu’ils continueront à prendre des sanctions contre d’autres autorités de la transition qui faciliteront ‘‘les activités déstabilisatrices du groupe Wagner’’ dans notre pays. Parce qu’eux ils estiment, contrairement aux choix et intérêts souverains du Mali que le groupe Wagner compromet la paix et la sécurité dans notre pays et dans la région. ‘’Ni ye son ka koulé fin tigi la !’’ Autrement dit ça c’est être plus royaliste que le roi.
Le Mali estime souverainement qu’il est de son intérêt stratégique dans la lutte contre le terrorisme d’avoir la Russie comme partenaire, les Américains estiment que non.
À ces yankees qui ne connaissent que le langage de la force, le Mali de culture millénaire, à travers son chef de l’État le colonel Assimi Goïta, lors de son adresse à la nation du 22 septembre 2022, a rappelé son infinie reconnaissance et gratitude envers ‘‘tous les partenaires qui accompagnent notre pays dans la lutte contre les groupes armés terroristes et pour la restauration d’un État démocratique».
Ce Mali désormais sans complexe, qui ne fait plus de courbette, et exprime haut et fort sa souveraineté retrouvée a le plus grand souci «de raffermir ses relations avec tous les autres pays et de participer activement à la vie internationale. Cependant, il est important que nos partenaires (quels qu’ils soient) comprennent que les relations avec notre État doivent être désormais fondées sur les trois principes suivants : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix stratégiques opérés par le Mali ; la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions».
Pour ce qui est des attentes légitimes de notre peuple, nos Forces de Défense et de Sécurité sont désormais «mobilisées, formées, aguerries et mises dans les conditions matérielles et morales de la victoire qu’elles ont obligation de remporter contre l’ennemi, et ce, pour le peuple malien», avait prévenu le commandant en chef de l’armée malienne lors de sa première adresse à la nation à l’occasion du 22 septembre 2020. Alors que les Etats-unis souffrent que les Forces de Défense et Sécurité du Mali «répondent et répondront, avec (détermination, vaillance et en tout lieu, à l’appel du Mali. Elles « sont debout sur les remparts, et résolues de mourir » afin que le Mali demeure. Et le Mali demeurera inchallah ! »
Pensent-ils pouvoir nous intimider, nous ‘’baga-baga’’ avec ces sanctions vides de sens ? Qu’ils essayent autre chose. ‘’Baga-baga te marché aw fè !’’

PAR ABDOULAYE OUATTARA

Info Matin

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