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Sadio Simaga : cette étoile montante du cinema malien

Désormais c’est son surnom à Bamako et dans le monde du Cinéma, « La Malienne du Cinéma ». En effet, cette jeune et talentueuse malienne n’en finit pas d’accumuler les succès.

sadio simaga cinaste

Comédienne à ses débuts dans le milieu cinématographique, Sadio Simaga joue dans beaucoup de films internationaux comme la Saga « Les rois de Ségou » du Réalisateur Boubacar Sidibé, où elle interprète le rôle d’une femme du village ; « Doussou et Karim » (rôle d’une invité), « Bamako la ville des trois caimans » (rôle du maire), films de Aida Mady Diallo ; ou encore la « Reine des Pirates » (rôle principale) et « Partager-partager », films du réalisateur allemand Andreas Flack. Toujours sous sa casquette de comédienne la jeune Sadio Simaga interprète d’autres rôles principaux dans : « EH Kpakpato » de la réalisatrice togolaise Clémentine Kilikiba ; « Tapis » où Sadio Simaga incarne une sorcière dans la coréalisation de Lionel Delourme et de Linda Hecquet ; « Malédiction » (rôle de la maman) film de la burkinabê Pascaline Kaboré. La liste des films auquels Sadio Simaga a participé en tant que comédienne est longue et non exhaustive. On pourra en retenir ceux qui l’ont le plus marqué notamment « Vendeuse de chaussures » d’Amayel Ndiaye du Sénégal et « Blaguer pour tuer » de Victorine Naba.

Autodidacte dans la cinématographie, Sadio Simaga, maitrisarde en Sciences de l’éducation à la Flash de Bamako suscite des jaloux dès son premier film intitulé « Le Pouvoir du Gardien », une fiction de 13mn qui remporta le prix CEDEAO 2010. Sadio se forme dans les rouages du cinéma et de la réalisation documentaire dans les résidences d’écriture en Egypte à Luxor en 2011, au Maroc à Asfi pour Fidadoc puis au Sénégal à Saint-Louis en 2012 pour Africadoc. En 2013, Sadio s’envole pour le Burkina Faso où son film documentaire « Les Cinquante ans du Cinéma malien », est choisi à la sélection panoramique du FESPACO (le même film documentaire a été également sélectionné au « Festival Vue d’Afrique » au Canada à la même année). En 2014, notre jeune star « Maliwoodienne » se retrouve dans le Festival Kino Kabaret à Bobo Dioulasso où elle réalise des courts métrage : « Graffiti », « Le Corbillard Vert » « Au regard des autres » et « Le Cinéma Bobolais » qui font un carton.

En 2015, notre emblême national du cinéma malien décide de faire un break dans sa carrière afin de se former en Anglais au Ghana et en Gestion des Ressources Humaines pour afiner ses compétences managériales. Côté sentimentale, Sadio Simaga dit oui en 2016 et devient Madame Coulibaly. Ce mariage va devenir la consécration de sa carrière socioprofessionelle pour ne pas dire de sa vie. En 2017, toujours dans le cadre de Kino Kabaret cette fois-ci à Ouagadougou, notre jeune talent réalise quatre films-documentaires : « Réveillons-nous » ,« Sorofé kônô (Rossignole) », « Ici-bas » (une co-réalisation avec Chloé Kauffman) et « Woro » (la noix de cola). Ce dernier film « Woro » va propulser  notre jeune réalisatrice aux devants de la scène marocaine une seconde fois dans une compétition officielle du FECAA. De surprise en suprise et d’ascension en ascension, Mme Coulibaly sadio Simaga se retrouve sélectionnée contre toute attente à la FEMIS, Ecole Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son de Paris. Une fois dans la capitale française, notre star fait un film de 10mn intitulé « La Renaissance » en coréalisation avec Bolé Thiaw du Sénégal et Ghislain Nsanzintahe du Burundi en atelier filmé. Summum de la grâce divine, la Malienne du Cinéma, Sadio Simaga, réalise un documentaire de 13mn qui s’intitule « Il a fallu… ». Ce film dresse le portrait d’une part, du célèbre historien rédacteur enseignant collaborateur et délégué de la semaine de critique à Cannes, l’emmérite Charles Tesson, et d’autre part, une autobiographie couplée de Gagny Gori et de Sadio Simaga même.

Revenue sur sa terre natale à Bamako, Sadio apprend la bonne nouvelle de la sélection de ses deux films déjà réalisés à Ouagadougou «Woro » au Festival Images et Vies et « Réveillons-nous » au Festival des Femmes Africaines de Dakar au Sénégal. A peine de retour au Mali, Sadio Simaga crée l’euforie dans le milieu artistique… Ce jeune talent aux multiples facettes est à suivre de près, nous sommes certain que notre chère Mme NDIAYE Ramatoulaye Diallo, Ministre de la Culture du Mali ne manquera pas de s’interesser à ce jeune prodige qui redore le blason du cinéma malien.

Abdoulaye A. Traoré

Doctorant en sociologie

 

Source: Inf@sept

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