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Rpm, Urd, Asma, Udd, Adema-Pasj et bébés : Un parti politique virtuel

L’après Ibrahima Boubacar Keïta prend forme. Comme l’avait été l’après Alpha Oumar Konaré lors de son dernier mandant. Cela va s’en dire que le futur homme de Koulouba, dans bien entendu cinq longues années, va diriger avec forcément le soutien de leurs grandes formations.

Depuis la fin du règne de l’Adema-Pasj, tout président démocratiquement élu magnifie l’apport de ce parti politique pour son élection ou sa réélection. Ce qui va sans doute être le cas du Rpm (Rassemble pour le Mali) s’il reste toujours une entité. Alors que faire ?

SoumeylouBoubèyeMaïga trouve nécessaire de fondre l’Asma et d’autres formations dans une même formation. Car, de son point de vu, la nouvelle donne l’impose. Honni soit mal qui pense que cette idée clairement limpide et réalisable du chef du gouvernement relève de la fiction.

En tout cas, au cours du 2e congrès de l’Asma-Cfp, le 29 Décembre dernier, le président du parti,  SoumeylouBoubèyeMaïga, annonce sa volonté de marier, d’ici la fin du second mandat du président IBK, les partis Rpm, Urd, Asma, Adema et Udd. Ces forces politiques, à l’exception de l’Union pour la démocratie et le développement (Udd), proviennent de l’Adema.

«(…) Nous avons décidé de travailler pour l’ouverture et le rassemblement. Nous allons accentuer les actions que nous avons déjà commencées avec d’autres partis pour accélérer la fusion de nos formations. Je n’ai aucun complexe à dire que nous allons tout faire pour qu’avant la fin de ce  mandat (celui du président Ibrahim Boubacar Keita) l’Adema, l’Urd, le Rpm, l’Asma et l’Udd puissent constituer  un seul mouvement politique», préconise le Premier ministre dès l’ouverture du deuxième congrès de son parti. A la clôture, moult responsables de l’opposition et de la majorité étaient-ils  présents pour embrasser la reconfiguration la scène politique ?

«Pour le moment, avoue Me BaberGano, secrétaire général du Rpm, nous n’avons pas  encore réfléchit à cela  au sein de notre parti. C’est à l’initiateur de développer la proposition. C’est à partir de là que ceux qu’il a cités pourront donner leur opinion».

Le même son de cloche retentit du côté de l’Union pour la république et la démocratie (Urd) : «C’est certainement une idée que le président de l’Asma nourrit depuis un certain temps. C’est une proposition qui émane de lui et qui n’a pas été encore partagée avec nous. Il peut y avoir d’autres formats.  Je pense qu’il aura l’occasion, peut-être, d’en parler et de mieux la préciser», estime Ibrahima N’Diaye,  chef du cabinet du chef de file de l’opposition.

Les dirigeants des partis précités, l’Udd mise à part, militaient au sein de l’Adema dès 1990, sous le magistère de Moussa Traoré. Alors association, elle devient parti après la chute du général dictature. Ainsi, l’Adema porte Alpha Oumar Konaré au pouvoir. Mais, une guerre de succession le subdivise de sorte qu’aujourd’hui, il éprouve de la peine à revenir aux affaires.

Ibrahima N’Diaye, acteur de l’époque, rappelle ; «J’ai souligné que nous avons des divergences profondes, mais n’oublions pas, quand même, qu’à un moment, nous avons été ensemble. Parce que nous avons écrit l’une des plus belles pages de la démocratie, son instauration et son enracinement. Cela veut dire, qu’au-delà des divergences, il existera toujours quelque chose à sauvegarder  pour  s’entendre  sur l’essentiel. La plupart des gens qui ont participé à l’Adema «originelle», ont toujours gardé en eux le secret désir de reconstituer la grande famille».

Seulement, il regrette que d’autres partis, genre Parena et Cnid-Fyt, ne soient pas sur la liste du président de l’Asma.

Ce parti, va-t-il naître ?

Wait and see!

La Rédaction du Renard

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