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Rokia Traoré, le Mali du bout des lèvres

La chanteuse sera en concert au cloître de Moissac ce samedi soir. Elle interprètera son dernier album, et dira encore une fois, en chansons, ses combats et ses espoirs.

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Après vingt ans de carrière, l’artiste malienne qui est aussi ambassadrice de bonne volonté auprès de l’Onu sort son nouveau disque «Né so». Des compositions inspirées par son pays, chargées de douleurs et de couleurs, jamais désenchantées.

Chez elle.

Né so se traduit par «chez soi». On a voulu savoir où c’est chez elle. Un peu partout et à la fois nulle part ailleurs qu’au Mali. «L’album a été conçu à Bamako où je suis retournée vivre il y a trois ans. J’ai voulu dire la liberté de choisir qui on a envie d’être, de déterminer nos rêves. Ce sont nos histoires qui déterminent qui nous sommes. Je me sens bien partout, j’ai le privilège de faire des choix. Je me sens aussi à l’aide au Mali qu’en Europe. Chez moi c’est un peu partout, au Mali surtout où je suis née, en Belgique où j’ai grandi et en France où j’ai habité».

Nouvelle vague.

Le terme que les critiques lui attribuent ne lui colle pas vraiment à la peau. «Pas si nouvelle que ça… Une vague est constituée de plusieurs éléments, ma manière d’aborder la musique n’est pas la même. Mon style n’a pas de définition, il est aussi particulier que mon parcours. Je dirai plutôt que je suis dans une lancée originale. Ma manière d’aborder le monde est naturelle, je ne suis pas dans la recherche d’influences ni dans la construction forcée d’une carrière». C’est peut-être pour ça que Rokia Traoré ne truste pas les grandes scènes populaires… «Peu de festivals vont vers des têtes d’affiches africaines car elles ne font pas d’audience. Ils ne prennent pas le risque. Heureusement il y a encore des festivals qui sont dans une logique de programmation par amour ou conviction».

Féministe ?

Le désintéressement des programmateurs est un premier obstacle. Être une femme en est un autre. «Dans ce milieu, une femme qui porte un projet est confrontée à des entraves, des barrières. Et il faut beaucoup de force pour avancer. Peut-être parce que c’est la nature de mon métier ou du fait que je ne me contente pas de peu mais je me bats pour surmonter ces obstacles. Ça ne fait pas de moi quelqu’un de féministe, d’ailleurs je n’aime pas trop ce terme, ça rend particulier et exceptionnel quelque chose qui pour moi est naturel».


samedi 25 juin

L’artiste sera en concert au cloître de Moissac à 22 heures, ce samedi 25 juin. Tarifs : 32 €, 29 € en tarif réduit, 25 € pour les adhérents et 12 € pour les moins de 12 ans. Aussi au programme ce samedi : les Clandestines devant l’hôtel de ville à 17 heures, Radio Babel Marseille au village des voix à 19 heures, Mouss et Hakim au Hall de Paris à 20 heures (tarif plein : 25 €, tarif réduit : 20 € tarif adhérent : 18 € et 10 € pour les moins de 12 ans), le trio Tsatsali au village des voix à 22 h 30 et le trottoir d’en face à 23 h 30.

Source : ladepeche

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