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Réunions de Printemps du FMI et de la Banque Mondiale: Nango expose les potentialités du Mali aux Bailleurs

Lors de ces rencontres, le ministre de l’Agriculture, le Dr Nango DEMBELE, a partagé la position et la vision de notre pays en matière de développement agricole et présenté les besoins de financement face aux défis de son émergence.

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Notre pays participe, depuis jeudi dernier, aux réunions de printemps du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale à Washington. Cette rencontre annuelle réunissait, cette année, plus de 1 000 représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé, des médias et des milieux universitaires.
Le ministre de l’Économie et des Finances, le Dr Boubou Cissé et son homologue de l’Agriculture, le Dr Nango Dembélé, prennent part à cette importante réunion. Ils sont accompagnés à l’occasion par une forte délégation de responsables des projets structurants du Ministère de l’Agriculture bénéficiant des financements de la Banque Mondiale et d’autres institutions financières internationales.
À Washington, la délégation ministérielle, en plus des réunions du printemps, a participé à la Conférence internationale de haut niveau sur le thème : « Un monde sans faim : L’avenir du monde rural », qui a traité de l’importance des investissements pour l’avenir des zones rurales en Afrique. Ce qui permettra à notre pays de discuter et étudier avec ses partenaires des moyens à utiliser pour accroître les investissements publics et privés dans les infrastructures agricoles et renforcer l’harmonisation entre les initiatives existantes et les nouveaux projets en matière de développement agricole.
Pour le nouveau ministre de l’Agriculture, le Dr Nango Dembélé, l’une des grandes options du Président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, concerne l’Agriculture qui, omniprésente, n’est pas seulement un secteur qui se modernise, mais aussi une société qui se transforme.
« Mon département évidemment s’attache à la réalisation de cette transformation qui se veut à la fois qualitative et quantitative. Nous devons en cela, adapter les productions à la vocation des diverses natures de sol et de climat. La production doit être orientée par des débouchés intérieurs d’abord qui, sous l’effet d’une meilleure production, marquent un déplacement vers un accroissement des quantités produites, débouchés extérieurs ensuite pour conquérir des marchés. C’est un des objectifs prioritaires du Gouvernement », analyse-t-il.
Selon le patron du département de l’Agriculture, l’analyse diagnostique du secteur agricole au Mali fait clairement ressortir que ce secteur, malgré les atouts et potentialités, dont il dispose, est encore confronté à un certain nombre de contraintes et de difficultés. Elles se résument à la prédominance de petites exploitations qui desservent les investissements, les filières de production végétale, animale et halieutique pour la plupart non organisées et confinées dans une situation de faible productivité et de très faible compétitivité.
« De nombreuses réformes initiées pour améliorer les performances du secteur agricole ont permis de faire émerger plusieurs catégories d’acteurs pour la prise en charge de certaines fonctions d’appui à la production. Elles sont cependant limitées par la faible capacité des structures des ministères de l’Agriculture et de l’Élevage et de la Pêche à assumer toutes leurs fonctions, le faible professionnalisme des acteurs du secteur et l’insécurité foncière agricole. Toutefois, on retient globalement de la problématique de développement du secteur rural, qu’il constitue une source majeure de croissance pour le pays, voire la plus importante » a-t-il indiqué.
Pour le Dr Dembélé, au regard de cette problématique, il se dégage les enjeux, les défis, la vision et les objectifs clairs pour la concrétisation de la vision du Président de la République « Faire du Mali une puissance agricole dynamique à l’horizon 2018, compétitive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesses et répondant aux besoins de développement économique et social de la population ». Cela à travers la couverture des besoins alimentaires et nutritionnels de la population, le développement d’une agriculture familiale et industrielle, à travers les différentes filières agricoles (riz, coton, maïs, sésame, etc.), et la promotion de l’accès des agriculteurs à des intrants et équipements abordables et appropriés.
Cependant, extorque-t-il, l’amélioration de la production, productivité et de la compétitivité du secteur du développement rural en prenant en compte le contexte de changement climatique ainsi que la clarification des responsabilités et capacités de l’État et la mobilisation de capitaux nécessaires aux investissements est une priorité absolue. Face à cette situation, le Mali avec ses partenaires au développement, dont la Banque Mondiale, a entrepris la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique, ainsi que des projets et programmes à même d’accompagner la transformation en profondeur de son Agriculture.
Pour le ministre de l’Agriculture, ces Assemblées du printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI seront l’occasion pour notre pays de partager la position et la vision du Mali sur les enjeux de l’économie mondiale, et de présenter les besoins de financement du pays face aux défis de son émergence à l’horizon 2018. « Lors de ces réunions, les perspectives et les défis de notre Agriculture seront examinés, à l’effet de proposer des politiques économiques et des mesures structurelles à mettre en œuvre pour le développement agricole et l’essor économique de notre pays. Et les axes de stratégie opérationnelle du secteur agricole malien s’articulent autour de la modernisation agricole, de la promotion et la diversification des filières agricoles, de la promotion de l’Irrigation de Proximité, de la Promotion des grandes exploitations/entreprises agricoles, de la mise en place d’un mécanisme de financement de l’Agriculture ainsi que la préservation et la valorisation de l’environnement et la maitrise de la variation inter saisonnier des flux des produits et de leurs prix pour assurer mieux l’autosuffisance alimentaire », a-t-il indiqué.

CCOM MINISTERE DE L’AGRICULTURE

 

Source: info-matin

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