Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Réunion annuelle du projet régional de protection des mineurs migrants non accompagnés en Afrique de l’ouest : Un cadre propice pour créer un environnement protecteur pour tous les enfants en mobilité

La rencontre qui a ouvert ses portes à l’Hôtel Mandé, le mardi dernier, regroupait les participants venus du Burkina Faso, du Togo, du Bénin, de la Guinée, de la Mauritanie et du Mali. Cette journée est une parenthèse dans un travail continu et collectif. Elle permettra de faire le point et envisager l’avenir pour continuer à créer un environnement protecteur pour tous les enfants.

D’un autre côté,  la rencontre   vise à poser les bases pour les planifications 2015-2016 (plans opérationnels annuels, moments clés, budgets annuels, etc.), faire un suivi de la mise en œuvre des activités du Projet dans les 5 pays et analyser la dynamique d’ensemble de coordination.

La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du représentant du ministre de la Femme, de l’enfant et de la famille, Youba Traoré,  de la représentante de la délégation de l’Union européenne,  Laura Mascagna et celui du Chef de la délégation Terre des Hommes au Mali, Yannick Deville. Ce dernier a rappelé que Terre des hommes  est active dans plus de 30 pays  développés et met en place des projets de terrain qui permettent d’améliorer la vie quotidienne de plus d’un million d’enfants et de leurs proches, notamment dans les domaines de la santé et de la protection.

Pour ce faire, l’orateur a indiqué que depuis 2013, avec l’aide de l’Union Européenne, Terre des hommes appuie le Mali dans le cadre d’un projet régional sur la protection des enfants en mobilité concernant également le Burkina Faso, le Bénin, le Togo et la Guinée. D’ après lui, ce projet s’articule autour de  trois axes qui sont, entre autres,  la mise en œuvre, une présence auprès des enfants migrants non-accompagnés ainsi qu’une valorisation et amélioration des réponses communautaires.  Un appui technique et financier a été fait auprès des ministères de tutelle, pour la prise en compte de l’approche mobilité dans les textes institutionnels et l’accompagnement de leur mise en application, à travers la formation de fonctionnaires de l’Etat.

Yannick Deville  relèvera qu’il  est indispensable de comprendre que la mobilité est différente de la traite des enfants. Tout enfant qui voyage n’est pas nécessairement une victime, mais il a besoin de protection à chacune des étapes de son itinéraire.

Selon lui, la protection doit concerner toutes les catégories d’enfants. Elle ne doit pas être une sanction ni une directive, mais un dialogue individualisé, de qualité et holistique avec la participation de tous les acteurs y compris l’enfant, sujet de notre intervention.

De son côté, le représentant du ministre affirmera que le Projet régional pour la protection des enfants en mobilité  depuis son lancement a  su aborder les problématiques majeures de protection des enfants en Afrique de l’ouest.  Cela à travers   le «  trafic, la traite et l’exploitation des enfants par le travail, les enfants séparés, les enfants non accompagnés « .

A l’en croire, la protection des enfants ne peut se faire sans adhésion.  » Vous avez les meilleures armes pour mobiliser, engager et faire adhérer les parents, les communautés autour de l’accompagnement et la protection des enfants  » soutient-il.

    R.Tembely

 

Source: L’Indépendant

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance