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Retour de l’insécurité au nord : Le MNLA et le MAA sous la couverture française ?

On n’est pas encore loin de l’époque, ou le ministre français des Affaires étrangères, Alain Jupé déclarait sur les antennes de RFI que le MNLA a réalisé des actions sur le terrain et qu’il faille en tenir compte. Jusqu’à présent, la France de François Hollande reste de marbre derrière sa position de soutien au MNLA dans sa quête d’indépendance sur le septentrion de notre pays. Aujourd’hui, le MNLA et ses démembrements du MAA et du HCUA, Ançar Dine nouveau versus, sont officiellement les seules forces armées rebelles non cantonnées  dans le septentrion de notre territoire. Toute la série d’attaques de ces derniers jours sont de leur signature. Peut être la réponse française à la visite en grande pompe du roi Mohamed VI dans notre pays.

 

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Le Mali, comme les autres pays francophones d’Afrique sont la chasse gardée de la France. Elle a horreur de voir d’autres investisseurs tournés autour. La rébellion de janvier 2012 est la résultante de l’offensive économique menée par le défunt guide libyen, Mohamar Kadhafi. La preuve, pendant que le Souverain marocain poursuivait sa visite de cinq jours dans notre pays, le patron de son service de contre espionnage se démêlait avec la Justice française, alors qu’il effectuait un séjour de travail dans l’hexagone. Alors qu’il s’était installé dans la résidence de l’Ambassadeur du Maroc en France, Abdelatif el Hammouchi a été surpris par une convocation d’un juge français pour répondre à une plainte déposée contre lui par une ONG française (l’Association des chrétiens contre la torture). Au motif qu’elle a recueilli des témoignages en France de trois marocains, qui ont déclaré avoir subi des actes de torture dans le centre de détention, suite à leur arrestation par des agents de la DST, le service de renseignement marocain.

 

 

Les marocains peuvent creuser leur méninge sans jamais comprendre le pourquoi de cette soudaine affaire, qui est loin d’être une action isolée. Elle entre dans le cadre de stratégie française de main mise sur la situation au nord de notre pays dans laquelle, Sa majesté a l’intention de fourrer son nez, sans y être invité. S’y ajoutent la série d’attaques des forains dans les régions de Gao et de Tombouctou ces dernières semaines. Visant simplement à réchauffer le front pour créer la psychose de l’insécurité dans les deux régions, dans lesquelles l’on assiste à un retour massif des populations déplacées. Car, la preuve est en train d’être établie que la population n’est et ne sera jamais avec les mouvements armés. L’histoire démontre à suffisance que ce sont des éléments isolés, dans bandits, qui sont mus par leur seule volonté de raccourcir le chemin alambique de la vie. Cette situation a longtemps été décriée par les autorités maliennes depuis les années 90. Mais, cet argument n’a jamais convaincu les européens, qui croient plutôt au discours «  de marginalisation de la minorité », tenu par certains jeunes touaregs avec des soutiens tapis dans l’ombre en Europe.

 

 

L’intérêt de la France dans cette guerre des nerfs est fortement économique. Il faut rappeler que depuis les années 70, la France est en train de lorgner les présumés réserves pétrolières du Mali. Selon une source proche du ministère de l’Economie et des Finances, les japonais ont financé des recherches pétrolières dans cette partie de notre pays. A la fin de la première phase, ils s’étaient montrés très intéressés à financer la deuxième phase suite aux résultats obtenus lors des recherches. Mais, le représentant d’Elf Aquitain à Bamako a tout mis en œuvre pour empêcher la poursuite de cette opération.

 

 

Les menaces perpétrées par des hommes armés contre les exploitants de sel gemme à Taoudenni ne sont pas fortuites dans cette stratégie vise expansionniste à but économique de l’armée française, peut être en mission aux services des lobbies français intéressés par le pétrole malien. Car, c’est à Taoudenni que les recherches pétrolières sont très avancées au Mali.

Mohamed A. Diakité

SOURCE: Tjikan

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