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Rentrée scolaire: reprise mouvementée

La rentrée scolaire prévue ce 1er novembre  n’a pas été effective partout. Plusieurs élèves sont sortis peu de temps après leur entrée en classe. Un débrayage de certains enseignants pour n’avoir pas reçu leur salaire du mois d’octobre est toujours en cours. Dans certains établissements, l’heure est aux derniers préparatifs et aux partages des programmes annuels. Au lycée public Mamadou Sarr,  situé à Lafiabougou en commune IV du District de Bamako, par exemple, avec  ses 7 classes de 11ème année,  9 classes de Terminale et l’ouverture  prévue de 12 classes de 10ème année,  l’école comptera environ 2 000 élèves cette année.

 

Alors que les  préalables qui consistent au désherbage de l’école,  à noircir les tableaux  et produire les emplois du temps ont déjà été effectués, c’est ce 1er novembre, que les élèves retirent leurs fournitures, à cause d’un contre temps qui ne relève pas de la responsabilité de l’école, souligne M. Abdramane Maïga, le Proviseur. Et au fur et à mesure, ces derniers se présentent donc en classe pour suivre la présentation des programmes annuels, le premier jour de la rentrée étant habituellement consacré à cet exercice.

En ce qui concerne l’année dernière, les résultats du premier trimestre ont été pris en compte pour le passage en classe supérieure. Mais selon les réalités du terrain, chaque responsable adapte les stratégies pour le passage des enfants. Le responsable du lycée Mamadou Sarr, explique que pour le passage en classe supérieure, en plus de ceux qui avaient la moyenne, les élèves ayant obtenu une moyenne approchante ont été repêchés et en vue de moins exclure les lycéens, qui normalement sont exclus lorsqu’ils ont moins de 7 sur 20 ont été autorisés à redoubler. Des mesures exceptionnelles pour cette année sauvée in extrémis.

S’il n’a pas connu de débrayage ce premier jour, le Proviseur estime  que la reprise des négociations est plutôt une bonne chose.

Il en appelle au sens du devoir des enseignants qui doivent comprendre qu’il ne faut pas oublier « l’essentiel », qui est l’avenir des enfants. Aux parents d’élèves, il demande de mieux s’investir pour accompagner les autorités scolaires. Parce que « la refondation du Mali passe nécessairement  par celle de l’école ».

Fatoumata Maguiraga

Source : Journal du Mali

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