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Rentrée annuelle d’Arca-Mali : « l’avenir du transport aérien passera par une baisse des coûts »

Remise d’attestations, trophées d’excellence, don à Fawé, cocktail dinatoire et tombola, ce sont là les temps forts de la rentrée annuelle de l’Association des représentants des compagnies aériennes au Mali (Arca Mali). C’était le mardi 4 octobre 2016 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako, sous la présidence du chef de cabinet du ministre de l’Equipement des Transports et du Désenclavement, M. Sarr.

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Arca-Mali a été créée le 1er mai 2008 afin de défendre les intérêts, non seulement des compagnies aériennes mais des passagers et du transport aérien en général ; qu’il soit domestique, régional ou international. Elle regroupe 14 compagnies aériennes présentes au Mali : Aigle Azur, Air Burkina, Air Côte d’Ivoire, Air France, APG Airlines, Asky, Cargolux, Ecair, Ethiopian, Imperial Airways, Kenya Airways, Royal Air Maroc, TunisAir, Turkish.

Cette rentrée a été l’occasion pour Arca-Mali de remettre des attestations à des hôtesses qui ont grandement servi la cause du transport aérien en 2016. Des prix d’excellence ont été décernés à certains acteurs du secteur qui ont été hors normes. Le meilleur policier, le meilleur superviseur passager, le meilleur partenaire douanier, le meilleur hôtel et le meilleur sponsor, se sont vus attribuer des trophées. Un chèque géant a été remis à Fawé-Mali pour la scolarité de 20 jeunes filles pour toute l’année scolaire qui commence.

Pour le chef de cabinet du ministre de l’Equipement des Transports et du Désenclavement, M. Sarr, l’Etat mettra les infrastructures pour permettre aux compagnies aériennes et tous les acteurs intervenant dans le secteur de travailler dans les meilleures conditions.

Le président d’Arca-Mali, Benoit Autret, a, dans son intervention, dit avec insistance que l’avenir du transport aérien passera par une baisse des coûts qui permettra, de fait, une baisse des prix des billets.

« En effet, les taxes, les redevances et le coût du carburant pèsent lourd sur notre activité. C’est à nous, c’est à vous… de faire en sorte qu’au lieu de prendre la route pour aller à Dakar, Abidjan ou Ouaga, l’avion devienne un moyen de transport accessible à tous les Maliens. Arrêtons donc de taxer notre secteur, il en va de son avenir et de son développement », a expliqué M. Autret.

 

  1. D. 

 

La rédaction

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