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Rendez-vous avec Koulouba : Quel bilan d’IBK après trois ans ?

Le Chargé de Communication de la Présidence de la République, Racine THIAM, a tenu une conférence de presse le mardi 6 septembre dans la salle de conférence de la Maison de la Presse. Objectif, informer la presse sur les réalisations faites par le Président pendant ses 3 ans d’exercice du pouvoir et les perspectives qu’il attend réaliser. Au cours de la conférence, M. Racine THIAM touche à plusieurs thèmes. De l’Agriculture au Développement des Infrastructures, de la Télécommunication, en passant par l’accès à l’Energie et à l’Eau potable jusqu’au débat sur le quotidien, la cherté de la vie.

racine seydou thiam presidence conference presse

Face aux journalistes, dos à un grand portrait du Président qui lance un regard lointain, M. Racine THIAM commence par un monologue. Avant d’entamer les activités réalisées par le Président et son équipe, il commence à faire taire les fausses informations qui circulent sur le salaire du Président, le Premier Ministre et le Président de l’Assemblée Nationale. M. THIAM dément cette information en précisant que le salaire du Président est fixé par une loi vérifiable votée en 1992 sous ATT. Ensuite le chargé de communication de la présidence commence à disséquer les réalisations du Président.

Selon lui ” l’heure n’est pas au bilan, ce sera fait à la fin du mandat “. Cependant, une évaluation en cours de chemin est nécessaire pour informer les citoyens sur les réalisations du Président, d’où cette conférence du mardi 6 septembre. En effet, M. THIAM aborde thème par thème des actions réalisées par l’équipe présidentielle au cours de 3 ans d’exercice du pouvoir.

AGRICULTURE

Depuis son investiture à la magistrature suprême, le Chef de l’Etat Ibrahim Boubacar KEITA affirme sa volonté de faire de ce domaine le véritable moteur du Développement. En effet, il alloue 15% du budget national à l’Agriculture, dépassant ainsi la déclaration de Maputo qui prévoit de consacrer 10% du budget national à l’Agriculture. Donc, ce qui engendre la subvention du prix du sac de 50 kg de l’engrais qui passe de 12.500 à 11.000 FCFA, soit un manque à gagner de 38 milliards de FCFA pour l’Etat. Au-delà des intrants, la subvention touche les équipements agricoles en vue d’une optimisation du secteur. Ainsi, 1000 tracteurs subventionnés ont été mis sur le marché par le gouvernement soit 887 enlevés par les producteurs à la date du 08 août 2016.

Les ambitions pour ce secteur ne se limitent pas à ces subventions. Certes, le Programme Gouvernemental d’Aménagement (PGA) ambitionne l’aménagement de 100.000 ha pour la période 2014-2018. Plus de la moitié soit 52.246 (52,20%) ont été achevés et réceptionnés, affirme M. THIAM.

Ces différents apports de l’Etat dans le domaine de l’Agriculture se sont fait sentir avec des résultats significatifs enregistrés au cours des campagnes agricoles précédentes. Ainsi, la production céréalière passe à environ 6.000.000 de tonnes pour la campagne 2013-2014 et à environ 7.000.000 de tonnes pour la campagne 2014-2015.

DEVELOPPEMENT DES INFRASTRUCTURES DE TELECOMMUNICATION

L’économie numérique (télécommunication, audiovisuel, logiciel, électronique, service en ligne, service informatique, etc.) joue un rôle essentiel dans l’économie mondiale. Pour croitre l’économie nationale via le secteur numérique, un ministère dédié à ce concept a été créé. La création de ce ministère vise à faire du numérique d’une part, un vecteur de développement social et d’autre part, une source de productivité et de valeur ajoutée pour les entreprises et l’administration publique. La Stratégie ” Plan Mali Numérique 2020 ” adoptée dans ce cadre vise à faire du Mali un hub technologique à l’horizon 2020. Pour atteindre cet objectif, des efforts consentis en matière d’investissement sont remarquables. En effet, on peut distinguer la réalisation du projet e-gouvernement et e-poste pour renforcer le Réseau intranet de l’administration. Et le projet de Réseau de large bande nationale qui a nécessité un prêt d’un montant de plus de 35 milliards de FCFA. Ce projet permettra de compléter l’infrastructure de fibre optique.

EQUIPEMENT,

TRANSPORTS ET DESENCLAVEMENT

Cette année est favorable à ce secteur. En effet, plusieurs chantiers sont en cours d’exécution. Ces chantiers sont la route Zantièbougou-Kolondièba frontière de Côte d’Ivoire, l’aménagement en 2X2 voies de la route de Bamako-Koulikoro sur 45 km, la construction du pont de Kayo à Koulikoro et la construction du pont de Kuoro barrage sur la RN11 entre Sikasso et Koulikoro. D’autres chantiers seront lancés. Il s’agit de la construction du 2ème pont de Kayes, du pont sur le fleuve Baoulé à Dioila, du bitumage de la route Kwala-Goumbou-Nara et du bitumage de la route Macina-Diafarabé-Teninkou. Des projets d’infrastructures sont en cours de discussion. Il s’agit entre autres de la phase II de l’autoroute Bamako-Ségou, de la construction et du bitumage de la route dite du savoir Sénou-Kabala. Pour raviver le transport ferroviaire, le Mali s’est engagé avec le Sénégal dans la réhabilitation du chemin de fer DAKAR-NIGER. Pour financer et reconstruire le chemin de fer, le Mali a signé en décembre dernier un accord de partenariat avec le groupe chinois CRCCI et la banque chinoise EXIM-BANK.

ENERGIE ET EAU

Le délestage et la pénurie d’eau potable ont ponctué l’année 2016. Dès lors, le gouvernement prend plusieurs dispositions. Le projet de la centrale hydroélectrique de Kénié de 42 MW et un productible de 188 GWH dont la convention a été signée le 18 juin 2015 pour un montant de 96,6 milliards FCFA. La réalisation des centrales hybrides (thermique-solaire) de Nara et de Diéma pour un coût global de 7,4 milliards FCFA.

En milieu rural, plus de 58,25 milliards de FCFA ont été mobilisés de 2013 à nos jours par le gouvernement avec l’aide des partenaires. Ainsi, près de 22,5 milliards de FCFA investis pour le renforcement de l’électrification de 50 localités qui donnera l’accès à l’électricité de 200.000 personnes. Ce projet est le financement de la Banque Mondiale et le Gouvernement du Mali. Et 10,75 milliards de FCFA mobilisés pour électrifier 32 localités à partir des centrales hybrides (thermique-solaire) qui est financer par le Fonds d’Abou Dhabi pour le Développement (ADFD), la Banque Arabe pour le Développement Economique de l’Afrique (BADEA) et le Gouvernement du Mali, pour permettre l’accès à l’électrification de 123.000 personnes. Etc.

Durant les 3 dernières années, le gouvernement a investi plus de 240 milliards de FCFA pour l’accès à l’eau potable. Certains projets sont réalisés et d’autres en cours. On peut citer l’alimentation en eau potable de la ville de Bamako pour un montant de 232 milliards de FCFA. Ce projet permet à plus de 1.200.000 habitants d’accéder à l’eau potable. Et 6.637.500 sont investis pour renforcer des adductions d’eau potable des villes de Kayes, Sikasso, Koutiala et Kati pour permettre l’accès à l’eau d’une population additionnelle de 250.000 personnes. Les travaux se terminent dans le premier trimestre de 2017. Etc.

CHERTE DE LA VIE

Pour améliorer les conditions de vie de la population, le Gouvernement a adopté des mesures pour rendre certains produits de première nécessité et la viande accessibles aux couches les plus démunies. Ainsi, le Gouvernement accorde une subvention indirecte à certains produits importés comme le riz. Il s’agit là de prélever des droits de taxes sur une valeur administrative de 200.000 FCFA/tonne au lieu de la valeur en douane réelle qui comprend la valeur transitionnelle et les frais d’approche jusqu’à la frontière. Pour cette subvention, le gouvernement perd 15.000 FCFA à la tonne sur les droits et taxes au cordon douanier. Cet effort gouvernemental a un impact sur le prix en détail du riz local qui varie entre 350 et 500 FCFA/kg. Pour le sucre, le gouvernement perd 55.000 FCFA/T de fiscalité comme subvention. C’est pourquoi le prix au détail du sucre est entre 400 et 500 FCFA/kg

En ce qui concerne la viande, l’Etat a entrepris des négociations avec les acteurs de la filière bétail pour une baisse et fixation de prix de la viande. En effet, à Bamako, le prix de la viande avec os est fixé à 2000 FCFA le kilogramme et la viande sans os à 2 300 FCFA le kilogramme. Dans les autres capitales régionales, la viande avec os est vendue entre 1.800 F et 2.500/kg.

Pour accompagner les acteurs de la filière, le gouvernement a pris les mesures suivantes : Renforcement du fonds de garantie de la filière bovine au niveau de la Banque rAtlantique de 120.000.000 à 270.000.000 FCFA et le suivi de l’application de la suspension de la TVA.

Cependant, malgré tous ces efforts consentis par le Président et son équipe, le peuple se plaint. Pourquoi ?

Yacouba TRAORE

Stagiaire

 

 

Source: Zénith Balé

 

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