Le 8ème numéro de la rencontre mensuelle entre le Directeur de la Communication de la Présidence de la République, M. Racine Thiam et les journalistes s’est tenue le mardi 6 septembre dernier à la Maison de la Presse. Occasion pour le porte-parole du Président Ibrahim Boubacar Kéïta de se pencher sur les trois ans du pouvoir du Chef de l’Etat avant de se prononcer sur l’avenir. ”Aujourd’hui, le Président de la République perçoit le plus bas salaire des Présidents de la sous-région”.
Le Directeur de la communication de la Présidence de la République, M. Racine Thiam, a, une fois de plus, respecté la tradition en se prêtant aux questions des journalistes. Au cours de la rencontre mensuelle entre lui et la presse, le porte-parole du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta a abordé les questions brûlantes de l’actualité dominée par les trois ans du pouvoir IBK. Il a mis l’accent sur les sujets parmi lesquels on peut citer le salaire des plus hautes autorités (dont le Chef de l’Etat, le Premier ministre). Aussi, des secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, les infrastructures, l’équipement, les transports, le désenclavement, l’énergie, l’eau et les perspectives ont été passé aux peignes fin.
Tout d’abord, le conférencier a présenté ses voeux de bonne fête de tabaski à l’ensemble de la presse avant de leur remercier pour l’intérêt qu’elle porte à la rencontre. Après trois ans de règne du président de la République Ibrahim Boubacar Keita à la tête du pays, M. Racine Thiam a affirmé que l’heure n’est pas au bilan, mais à une évaluation à mi-parcours. Une évaluation qui permet de constater les grandes réalisations faites par le Président de la République.
Au cours de cette rencontre, pour couper court aux rumeurs, sinon à des campagnes d’intoxication concernant le salaire du Président IBK, le Directeur de la Communication a informé les médias sur ce que perçoit le Chef de l’Etat. ” Le Président Ibrahim Boubacar Kéïta perçoit le plus bas salaire des Présidents de la sous-région. Et cette loi a été votée par l’Assemblée nationale en 1992 sous le président Amadou Toumani Touré et depuis, elle n’a subi aucune modification. Donc bien avant son arrivée au pouvoir”, a déclaré Racine Thiam. Cette même loi fixe les salaires et indemnités des responsables de l’Etat.
Selon lui, le président de la République a un fonds de souveraineté qui est le plus bas aussi de la sous-région. Nous avons le 2ème budget, le plus bas de la sous-région. Ce sont des choses vérifiables.
Après cette précision, le conférencier s’est appesanti sur le plan agricole. Une agriculture qui demeure aujourd’hui le moteur du développement avec la baisse du prix du sac de 50 kg qui passe de 11.000 F CFA au lieu de 12.500 F CFA, soit un manque à gagner pour le Trésor public de 38 milliards de nos francs. Aussi, l’allocation de 15% du budget national à l’agriculture, dépassant ainsi les engagements pris par les Chefs d’Etats dans le cadre de la déclaration de Maputo, à savoir : consacrer 10% du budget national à l’agriculture.
Dans le domaine de l’équipement et de transport, l’année 2016, dit-il, a vu le démarrage effectif des travaux de certaines infrastructures promises. Il a, ainsi cité la route Zantiébougou-Koulouba, frontière de Côte d’Ivoire dans le cadre du projet global d’aménagement et de facilitation du transport sur le corridor Bamako-Zantiébougou-San Pedro ; l’aménagement en 2×2 voies de la route Bamako-Koulikoro sur 45 Km et de la construction du pont de Kayo à Koulikoro et ses voies d’accès.
En matière d’électricité, l’EDM a bénéficié d’une subvention annuelle substantielle au cours des deux dernières années, pour soulager conséquemment nos concitoyens et nos entreprises. Elle se chiffre à 42 milliards en 2015, dont 12 milliards d’apport de la CEDEAO et 25 milliards en 2016.
La télécommunication n’est pas restée en marge des actions du Président Ibrahim Boubacar Kéïta. La réalisation du projet e-gouvernement et e-poste est une illustration pour renforcer le Réseau intranet de l’administration. A cela, il faut ajouter le Réseau de large bande national qui a nécessité un prêt d’un montant de plus de 35 milliards de F CFA. Un projet qui complétera l’infrastructure nationale de fibre optique. Pour paraphraser le Directeur de la Communication de la Présidence de la République, M. Racine Thiam, aujourd’hui, la forêt qui pousse fait moins de bruit que l’arbre qui tombe. Le Mali avance lentement mais sûrement.
Youssouf Sangaré
Source : Le Malien
