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Rencontre CEDEAO et CNSP à Accra: Les injonctions à la junte

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne lâche pas du lest devant le Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP). Le statu quo ante prévaut.

Dans la capitale ghanéenne a eu lieu hier mardi 15 septembre 2020, un mini-sommet des Chef d’Etat de la CEDEAO consacré sur la crise au Mali. Invitée par le nouveau président en exercice de l’organisation, Nana Akufo Addo du Ghana, la junte conduite par son chef Colonel Assimi Goïta a répondu favorablement au rendez-vous où elle a été écoutée par l’institution sous-régionale.

La délégation du CNSP a fait le briefing de l’évolution de la situation, notamment l’organisation des concertations de trois jours à Bamako. Celles-ci recommandent pour la transition un Président et un vice-président désignés par un collège sous la direction du CNSP, un Gouvernement de 25 membres dirigé par un Premier ministre nommé par le Président de la transition conformément à la constitution du 25 février 1992, un Conseil National de Transition (CNT) composé de 121 membres représentant l’ensemble des acteurs nationaux et dont son président désigné par ses pairs, et la durée de la transition fixée à 18 mois.

Du côté de la CEDEAO, ces décisions ne peuvent permettre une transition réussie. Les chefs d’état ont tenu à revoir certaines dispositions, notamment la présidence civile.  Tout en exigeant un retour à l’ordre constitutionnel avec abrogation de l’acte fondamental, le sommet d’Accra appelle le CNSP à s’inscrire dans la ligne de l’article 122 de la constitution (dispositions transitoires) qui ne désigne que deux organes de transition qui sont le Comité de Transition et le Gouvernement.

Autant comprendre que le poste de vice-Président n’est pas du goût de la CEDEAO.

De plus, les injonctions de la CEDEAO sont maintenues en ce qui concerne « la libération sans condition des personnalités politiques détenus de manière extrajudiciaire ». Il s’agit de l’ancien Premier ministre Boubou Cissé, le président de l’Assemblée nationale Moussa Timbiné, et certains officiers de l’Armée.

D.C.A

Source: Le Soft

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