Parallèlement aux travaux du comité de suivi qui n’enregistrent pas de réelles avancées, certains groupes armés ont déjà entrepris de se concerter sur le terrain dans le cadre de la réintégration des ex-combattants.

 

Il s’agit, pour ces mouvements armés, de rassembler leurs combattants au sein d’une même organisation.  Ces mouvements qui ne comptent pas assez de combattants ont décidé, au plus vite, de sauver la face avant l’envoi sur le terrain d’experts chargés d’évaluer les éléments. On se rappelle que l’effectif souvent donné par les responsables de ces mouvements armés a été le plus souvent gonflé, voire exagéré.On se rappelle que certains groupes ont revendiqué plus de 2.000 combattants, voire 6.000 pour d’autres.                                                   

 Abdoulaye  Diarra

source : L’Indépendant