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Reformes : L’Etat et la justice transitionnelle au centre d’un atelier national

Une rencontre nationale ouverte hier à Bamako se veut un espace de dialogue et de partage d’expériences entre les acteurs des trois secteurs clés (administration, justice et sécurité) de la réforme de l’Etat.

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 Le ministère des Droits de l’Homme avec l’appui de la Division droits de l’Homme et prévention de la Minusma organise les 6 et 7 septembre un atelier national sur la réforme de l’Etat et la justice transitionnelle au Mali. Cet atelier vise à renforcer la synergie entre les acteurs impliqués pour l’opérationnalisation des mécanismes des garanties de non récurrence des violations des droits de l’Homme. Il se veut également un espace de dialogue et de partage d’expériences entre les acteurs des trois secteurs clés de la réforme de l’Etat ; à savoir : la réforme de la justice, la réforme du secteur de la sécurité et la réforme administrative.

“Si des réformes pertinentes ont été engagées, notamment dans le cadre de la consolidation de la paix, force est de constater qu’elles risquent de ne pas produire des résultats probants, dans la mesure où elles s’opèrent de façon isolée à cause de l’absence d’une véritable communication entre les différents acteurs. Il nous faut donc sortir de l’isolement, renforcer le dialogue et avancer ensemble”, a souligné le Dr Abraham Bengaly, secrétaire général du ministère des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat.

Il a ajouté que cet atelier constitue une nouvelle opportunité devant permettre aux acteurs étatiques et non-étatiques de mieux cerner la nécessité de leur implication dans le processus de réformes institutionnelles et administratives.

Pour Dr Bengaly, les processus de mise en place des garanties de non répétition des violations des droits de l’Homme se déclinent communément en mesure de réformes administratives et institutionnelles. L’accord pour la paix et la réconciliation a prévu plusieurs mesures qui sont des traductions de ces orientations.

Le directeur adjoint de la division des Droits de l’Homme et de la Protection de la Minusma, Arnaud Royer, a salué l’organisation de cet atelier qui concentre les acteurs des secteurs en réforme pour une sortie durable de la crise.

“Des efforts importants sont en train d’être réalisés dans les secteurs de la sécurité, de la justice et de l’administration. Pour que ces efforts aient des effets encore plus palpables, il est important d’éviter l’éparpillement. Plus les réformes sont éparpillées et déconnectées, moins elles produisent les résultats escomptés et le risque de récurrence devient alors plus important. Voilà pourquoi les échanges et le dialogue entre les acteurs chargés de la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, de la justice et de l’administration publique sont importantes”, a-t-il expliqué.

L’atelier réunit 35 participants qui proviennent des départements ministériels concernés et des structures impliquées dans la mise en œuvre des réformes administratives et institutionnelles (CNDDR, CVJR, Commission nationale d’intégration, Conseil national pour la réforme du secteur de la sécurité, Haut représentant du chef de l’Etat pour la mise en œuvre de l’accord, le chef d’état-major, la direction de la gendarmerie nationale, la direction de la police nationale, les groupes signataires de l’accord, les acteurs de la société civile et des partenaires techniques et financiers).

Maliki Diallo

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