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Réforme administrative : RENFORCEMENT DE CAPACITES DES SECRETAIRES GENERAUX DES MINISTERES

L’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger est porteur d’une demande supplémentaire de réformes institutionnelles et politiques. En effet, plusieurs dispositions du document traitent des questions de gouvernance, de répartition des ressources et de décentralisation.

diarra raky talla ministre fonction public

A cet égard, il est apparu nécessaire d’élaborer un nouveau Programme de développement institutionnel (PDI) en vue de traduire, en actions concrètes, la vision politique des hautes autorités. C’est dans ce cadre – qu’à l’attention des secrétaires généraux des départements ministériels – se tient depuis hier au Grand hôtel de Bamako l’atelier ‘’de renforcement des capacités opérationnelles en matière de stratégies de réforme administrative et d’élaboration des politiques publiques’’. Ce séminaire est la suite de la séance de renforcement des capacités opérationnelles des secrétaires généraux en management de département ministériel, tenue en juin 2016. La rencontre de 2 jours est organisée par le ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions en collaboration avec l’Institut d’études politiques de Grenoble (Sciences Po Grenoble) qui a déjà formé de nombreux hauts fonctionnaires maliens. Présidée par le secrétaire général du département en charge du Travail et de la Fonction publique, Dr Yaya Gologo, la cérémonie d’ouverture de la session a enregistré la présence de hauts représentants de l’administration et d’une délégation de Sciences Po Grenoble. Le directeur des relations internationales de l’institut d’études politiques de Grenoble, Pr. Dr Jean Marcou a, au cours de son intervention, précisé que le séminaire est consacré aux politiques publiques ainsi qu’à leur évaluation au Mali. Il s’agit spécifiquement, a ajouté le Pr. Dr Jean Marcou, d’aborder l’actualité des politiques publiques au niveau international et au niveau du Mali ainsi que de politiques étrangères. De même, la rencontre permettra de savoir si la politique étrangère est une politique publique comme les autres. « C’est à la fois un enseignement qui est académique et un enseignement qui est pratique puisqu’il vise aussi à faire intervenir les secrétaires généraux de manière à ce qu’ils puissent rapporter leurs expériences concrètes. Comment greffer ce qu’ils apprennent dans la formation à l’amélioration de leurs taches quotidiennes », a souligné le représentant de l’Institut d’études politiques de Grenoble. Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction Publique a indiqué que les auditeurs du jour constituent un maillon essentiel de la réforme de l’État. Tant, poursuit Yaya Gologo, par leurs missions d’animation des orientations gouvernementales en matière de modernisation, que par l’autorité dont ils disposent dans les fonctions de gestion des ressources humaines et de conduite du dialogue social, des finances, des systèmes d’information. Ils sont chargés essentiellement de la bonne mise en œuvre des réformes et pour l’amélioration de l’efficacité des administrations. « Je reste persuadé que cette formation renforcera par sa qualité le leadership des secrétaires généraux que vous êtes en vue de contribuer à imprimer une nouvelle culture au sein de l’administration malienne. Et, je souhaite que vos différents témoignages confirment cette thèse », a relevé Dr Yaya Gologo. À noter qu’à travers le partenariat entre le ministère du Travail et de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions et Sciences Po Grenoble, il s’agit d’accompagner le département dans la mise en œuvre du nouveau Programme de développement institutionnel (PDI 2). À titre de rappel, la fin de la période de mise en œuvre du PDI, 1ère génération, a coïncidé avec la crise politique et institutionnelle qui a profondément marqué le pays, entrainant un coup d’arrêt à la dynamique de la réforme. Une évaluation finale intervenue en 2015 a permis de tirer les enseignements de la mise en œuvre du PDI 1ère génération. Il ressort que l’administration malienne dispose désormais d’un capital institutionnel étoffé en termes de supports juridiques, de structures d’appui aux réformes, de manuels de procédures et d’outils informatiques. Il reste, cependant, que l’effet sur l’amélioration de la qualité des services et l’efficacité dans le pilotage des politiques publiques est limité.

M. SIDIBÉ

Source : Essor

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