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RDC : Kabila ne bouge pas

En RDC, c’est le temps des incertitudes.

joseph Kabila president chef etat congolais

Personne ne sait ce qu’il adviendra demain. Malgré la fin de son mandat, Kabila, au pouvoir depuis 2001, s’accroche à son siège. La frange de l’opposition dirigée par Etienne Tshisekedi, appelle le peuple à ne plus le reconnaître. La RDC, ce n’est rien de le dire, commence à partir à la dérive.

En RDC, voilà deux jours que le mandat de Joseph Kabila a pris fin du moins théoriquement. Mais il reste en poste sur la base d’un accord politique conclu avec une frange de l’opposition. Dans la capitale Kinshasa, la situation reste critique. Dans la nuit du lundi 19 décembre, il a annoncé un nouveau gouvernement alors, que les négociations engagées par l’église épiscopale entre la majorité présidentielle et la frange de l’opposition ayant boycotté le dialogue politique, se poursuit. D’ailleurs, le nouveau Premier ministre, Samy Badibanga, est un transfuge de l’UDPS, fer de lance de la coalition anti-Kabila, le Rassemblement démocratique dirigé par l’opposant historique Etienne Tshisekedi.

A 84 ans, celui que l’on surnomme « Monsieur Non », Etienne Tshisekedi, a appelé, dans une vidéo postée sur YouTube le lundi dans la nuit, le peuple congolais à ne plus reconnaître Kabila comme président de la RDC. « Je lance un appel solennel d’abord au peuple congolais à ne pas reconnaître l’autorité qui reste illégale et illégitime de Joseph Kabila et à résister pacifiquement au coup d’État qui est ainsi accompli avec la bénédiction de la Cour constitutionnelle », a-t-il déclaré. Il a aussi demandé « aux partenaires extérieurs ainsi qu’à l’ensemble de la communauté internationale, à ne plus traiter avec Joseph Kabila au nom de la RDC ». Ce mardi matin, des tirs ont été entendus à Lubumbashi, fief de l’opposant Moïse Katumbi. Selon l’ONU, hier mardi 20 décembre, 20 civils auraient été tués dans la capitale, Kinshasa, dans les accrochages entre les manifestants et les forces de l’ordre. Mais le bilan du gouvernement fait état de neuf morts dont un policier.

La formation d’un gouvernement pendant que les négociations se poursuivent avec le Rassemblement de l’opposition, est pour beaucoup d’observateurs, le signe que Kabila veut passer en force. Etant donné que la position du camp de Tshisekedi est « tout sauf Kabila », tout en exigeant l’organisation des élections en 2017 et non en 2018 comme le prévoit l’accord issu du dialogue politique national inclusif. « Comme je l’ai dit, il faut organiser une élection en 2017. Là, je suis d’accord avec l’UDPS. Mais de manière générale, je ne suis pas sur la même ligne, l’UDPS a oublié quel était l’objectif d’un parti politique en général. Elle s’est enfermée dans une espèce d’opposition ontologique…Le but du parti n’est plus de conquérir le pouvoir, mais de faire opposition et je trouve cela contre-productif.

Pourquoi avoir boycotté les élections en 2006 quand ils avaient vraiment une chance, et avoir accepté d’y participer en 2011 quand en réalité pour ces dernières, le jeu était pour le coup vraiment biaisé ? On peut se poser ces questions sur la stratégie de l’UDPS… », expliquait au Journal du Mali, il y a une semaine, Serge Katembera, chercheur en sociologie politique et doctorant à l’Université de Paraïba (Brésil).  Encore plus important, l’analyste politique congolais estime, sur sa page Facebook, qu’il n’y a aucune « cohérence à réclamer le départ de Kabila aujourd’hui (2016) quand en 2011, on (l’opposition) a accepté son élection de manière anticonstitutionnelle. » En effet, en 2011, Joseph Kabila a remportée les élections émaillées de fraudes massives et de violences qui ont fait de nombreux morts.

 

La liste des ministres et vice-ministres d’Etat du gouvernement de Samy Badibanga

Vice-premiers ministres :

1.Affaires Etrangères et Intégration régionale : She Okitundu

2.Intérieur : Emmanuel Ramazani Shadari

3.Transport et Voies de communication : José Makila

Ministres d’Etat

1.Justice et Garde des sceaux : Alexis Thambwe Mwamba :

2.Budget : Kangudia Mbayi Pierre

3.Economie nationale : Bahati Lukwebo :

4.Plan : Jean Lucien Bussa

5.Emploi, Travail et prévoyance sociale : Lambert Matuku

6.Décentralisation et Réforme institutionnelle : Azarias Rubrewa

7.Fonction publique : Michel Bongongo Ikoli

Ministres

1.Défense nationale, anciens combattant et Réinsertion : Crispin Atama Tabe

2.Finances : Henri Yav Mulang

3.Communication et médias : Lambert Mende

4.Postes, télécommunication et NTIC : Ami Ambatombe Nyongolo

5.Portefeuille : Non communiqué

6.Relation avec le Parlement : Non communiqué

7.Affaires foncières : Non communiqué

8.Infrastructures, Travaux publics et reconstruction : Non communiqué

9.Urbanisme et Habitat : Non communiqué

10.Mines : Martin Kabwelulu

11.Hydrocarbures : Aimé Ngoy Mukena

12.Industrie : Marcel Ilunga Lehu

13.Energie et ressources hydrauliques : Pierre Anatole Matusila

14.Tourisme : André Moke Sanza

15.Petites et moyennes entreprises : Eugène Serufuli Ngayabaseka

16.Coopération au développement : Clément Kanku Bukasa

17.Commerce extérieur : Boji Sangara Bamanyirue Aimé

18.Agriculture: Patrick Mayombe Mumbioko

19.EPSP: Gaston Musemena

20.Genre, enfant et famille : Marie Louise Mwange

21.Affaire sociales, solidarité et action humanitaires : Paluku Kisaka Yereyere

22.Sports : Willy Bakonga

23.Environnement et développement durable : Atis Kabongo Kalonji

24.Enseignement supérieur universitaire : Steves Mbikayi Mabuluki

25.Formation professionnelle, métiers et Artisanats : Guy Mikulu Pombo

26.Recherche scientifique : Bamboka Lobendi

27.Développement Rural : Martine Ntumba Bukasa

28.Droits Humains : Marie Ange Mushobueka

29.Santé : Holly Ilunga Kalonga

30.Jeunesse et Initiation à la nouvelle citoyenneté : Maguy Kiala Bolenga

31.Pêche et élevage : Jean Marie Bulambo Kilosho

32.Affaires coutumières : Venant Tshipasa Vangi

33.Cultures et Arts : Sylvain Maurice Masheke

34.Ministre Délégué auprès du Premier ministre : Fidèle Ntingu Bayi.

Vice-ministres :

1.Affaires Étrangères : Yves kisombe

2.Congolais de l’étranger : Emmanuel Ilunga Kasongo

3.Intérieur : Basile Olongo

4.Transports et voies de communication : Samy Adubango.

5.Justice: Kiove kola Edouard

6.Budget: Willy Ngoposs Sunzel

7.Environnement : Agée Matembo

8.Plan : Franck Mwedi Apenela

9.Travail et prévoyance sociale : Arthur Sedea

10.Décentralisation et réforme institutionnelle : Montana Mpuku Autaine

11.Défense nationale : Corneille Maswaswa.

12.Finances : Tharcisse Loseke Nembalemba

13.Télécommunications et Nouvelles technologies de l’Information et de la communication : Isidore Omari Kampene

14.Portefeuille : Omer Egbake Yangembe

15.Infrastructures : Papy Matenzolo

16.Urbanisme : Zachée Rugabisha

17.Énergie et ressources hydrauliques : Willy Mishiki

18.Coopération au développement : John Kwete

19.Commerce extérieur: Nathalie Mbul

20.Agriculture : Noël Botakile

21.Économie : Bishumu Akupendayi

22.Enseignement Supérieur et universitaire : Christophe Mboso Nkodia

23.Santé : Maguy Rwakabuba.

Source: journaldumali

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