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RDC: appel de la majorité présidentielle au retour des exilés pour voter

En République démocratique du Congo (RDC), la majorité présidentielle lance un appel dit « patriotique » aux exilés à revenir au pays pour se soumettre au verdict du peuple congolais au lieu de chercher une légitimité chez ses ennemis.

joseph Kabila president chef etat congolais

L’appel intervient au lendemain du discours de Joseph Kabila à la tribune des Nations unies, le week-end des 23 et 24 septembre 2017. Le communiqué de la majorité insiste sur deux points : respect de la souveraineté de la RDC et cohésion nationale pour des élections transparentes, fiables et non génératrices de chaos post-électoral.

Dans ce communiqué signé , son porte-parole, la majorité présidentielle lance un appel qualifié de « patriotique » à tous les Congolais exilés, un appel à revenir au pays pour participer à des élections, organisées dans un délai raisonnable, sans précipitation inconsidérée, ni lenteur excessive, ajoute le communiqué.

« Il est important aujourd’hui que les problèmes qui sont liés à l’existence et au bien-être de notre peuple ne soient traités qu’ici, au Congo. Le vœu d’accéder au pouvoir ne peut être réalisé que grâce au peuple congolais, au travers des élections », ajoute Thierry Monsempwo, un des communicants de la majorité et leader des jeunes de la CCU (Convention des Congolais unis).

L’accord du 31 décembre 2016 résoudrait « tous les problèmes ! »

Dans les rangs de l’opposition, l’appel de la majorité sonne faux. « Moi, je pense que la vérité est déjà là. L’applicabilité de l’accord du 31 décembre ; c’est cet accord qui résout tous les problèmes ! Des appels pareils, ce sont des pièges, des faux-fuyants. Le pouvoir de Kabila fonctionne avec du trompe-l’œil. Tout ce qui va à l’encontre de la démocratie, on le voit en plein jour ! », s’est insurgé  signataire du manifeste du citoyen congolais signé à Paris, il y a peu.

Le Rassemblement de l’opposition et la Cenco, qui a joué un rôle de médiateur entre les parties congolaises, quant à eux, affirment qu’ils ne se reconnaissent pas dans l’arrangement particulier réaménagé qui a conduit à la désignation du Premier ministre et à , le Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre qui doit préparer les élections à venir.

SOURCE: rfi

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