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Quinzaine de l’environnement : La Gedefor et l’Angesem se mettent en exergue

Le lundi, le programme de Gestion décentralisée des forêts (Gedefor) a mis à la disposition des femmes de Faya-Ton un centre de production de jus. Le mardi, l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali a présenté à la presse la station de prétraitement de l’usine Mali-Lait.

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La première activité s’est déroulée à 40 km de la capitale, à Kasséla. Il s’agissait de l’inauguration du centre de production de jus au profit des femmes de l’association Faya-Ton grâce à l’appui du programme de Gestion décentralisée des forêts – phase II, financé par la Suède.

Le coût de l’investissement est de 45 millions de F CFA environ. Il est composé d’une salle de transformation, une salle de conditionnement, une salle de stockage de matières premières, une salle de stockage des produits finis, un vestiaire, un hangar, un bloc de deux latrines et un forage équipé d’une pompe manuelle.

S’y ajoutent des panneaux solaires et accessoires, 2 congélateurs de 350 litres chacun et de la matière première pour la production des jus et sirop. La cérémonie était présidé Baikoro Fofana, représentant du MEADD. Il avait à ses côtés Mme l’ambassadeur de la Suède, Eva Emnéus, et la directrice du programme de Gedefor II, le commandant Kanouté Fatoumata Koné.

Les femmes de Faya-Ton ont exprimé leur satisfaction au programme Gedefor qui n’est pas à sa première, puisqu’il les a aidé à mettre en place un périmètre maraîcher, un programme résiliant de lutte contre la déforestation.

Le représentant du ministre, Baikoro Fofana, a adressé ses remerciements à l’ambassade de la Suède pour tous les efforts en faveur de la gestion des ressources forestières et fauniques au Mali et surtout assuré qu’un bon usage sera fait du centre.

L’ambassadeur de la Suède a salué la coopération bilatérale entre nos deux pays et rappelé la stratégie actuelle de coopération entre la Suède et le Mali, entre autres, axée sur l’amélioration de l’environnement, la réduction de l’impact climatique et l’accroissement de la résilience à la dégradation de l’environnement, au changement climatique et aux désastres naturels. D’où le programme Gedefor lancé en 2009.

Pour elle, les femmes, du fait de la division traditionnelle du travail, jouent un rôle très important dans le domaine de la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. La représentante de la Suède a rendu un hommage mérité à Mme Kanouté Fatoumata Koné, coordinatrice de Gedefor.

 

Angesem : une station de prétraitement des eaux usées

La deuxième activité était axée sur une visite guidée de la presse sous la conduite de l’Agence nationale de gestion des stations d’épuration du Mali (Angesem) à la station de prétraitement des eaux usées de l’usine Mali-Lait, situé dans la zone industrielle. Les hommes de médias se sont imprégnés du fonctionnement de cette station reliée à la station d’épuration de l’Angesem à Sotuba.

Au niveau de cette structure, les résidus et les eaux usées de l’usine de lait sont traités à hauteur de 75 % à 95 % par un dispositif impressionnant de sauvegarde de l’environnement. Le traitement passe par la décantation et un traitement biologique (aérobie et anaérobie) avec des bactéries compte tenu de la qualité du lait comportant de la graisse. Cette visite était guidée par Idrissa Simbo Diakité, ingénieur conseil qualité environnement.

Le représentant de l’Angesem, Siriman Kanouté, a salué les efforts de l’usine qui contribue largement à la sauvegarde du fleuve Niger, pollué en partie par des eaux usées des usines situées dans la Zone industrielle. Il a invité les industriels qui trainent le pas à adopter les mêmes stratégies pour diminuer la nuisance des eaux usées sur le fleuve.

L’Angesem a pour mission d’assurer l’exploitation des stations et ouvrages annexes, vendre les sous-produits des stations d’épuration, participer à la collecte permanente des données, etc. Les réalisations sont entre autres : 10 km de collecteurs et caniveaux, 7,5 km du réseau d’égout, 1 station d’épuration avec station de pompage, 1 laboratoire d’analyse. Il faut ajouter la connexion de 27 unités industrielles, 2 bassins anaérobiques, 8 bassins facultatifs, 1 lit de séchage, 11 unités de prétraitement et 3 séparateurs d’huile et de graisse.

Ousmane Daou

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QUINZAINE DE L’ENVIRONNEMENT 2016

L’environnement au cœur des prises de décision

L’Initiative pauvreté et environnement (IPE-Mali), en partenariat avec l’Université des sciences, des techniques et des technologies de Bamako (USTTB), a invité, mardi dernier, à la prise en compte des aspects environnementaux dans la planification du développement aux niveaux national et local.

La coordonnatrice du projet IPE-Mali, Mme Diarra Lala Camara, a expliqué aux participants les objectifs de son programme. Il s’agit de lutter contre la pauvreté et de protéger l’environnement.

Selon le représentant du recteur de l’USTTB, Pr. Ouateni Diallo,  le Mali et l’Afrique tout entière doivent faire appel aux universitaires pour dynamiser la productivité industrielle et agricole afin de garantir la sécurité alimentaire. Il a invité les autorités à mettre l’accent sur la formation et la fourniture d’expertise technique sur les questions de pauvreté-environnement.

Il a ajouté que le développement durable passe par le respect de l’éthique et de la prise en compte de la dimension humaine dans tous les projets de formation, de recherche et de développement. Il en a appelé à la lutte contre les échanges commerciaux illégaux de faune et de flore sauvages.

Le représentant du MEADD, Mme Niaré Mariétou Sylla, conseillère technique, a indiqué que le trafic illicite de la faune et de la flore sauvages à travers le monde est devenu une grave menace pour la diversité biologique, la santé des écosystèmes et le bien-être des populations qui dépendent largement des biens et services écologiques.

Elle a prôné à une tolérance zéro pour le commerce illicite de la faune et de la flore. Et de conclure que le Mali dépend largement de l’environnement, qui est un facteur déterminant pour la réussite de la lutte contre la pauvreté et la réalisation du développement durable.

Adama Diabaté

Stagiaire

Source : l’indicateur du renouveau

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