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Promotion d’une meilleure gouvernance locale: le NDI initie le programme redevabilité sociale

Dans le cadre de son Programme de redevabilité sociale intitulé : « Promouvoir une meilleure gouvernance au niveau local dans les communes de N’Tossoni, Sio et Koniakary », le National democrate Institite (NDI), avec le soutien financier de National Endowement for democracy (NED), a organisé, hier lundi, au Grand Hôtel de Bamako, un atelier national d’évaluation visant à mettre en rapport les acteurs locaux de mise en œuvre du programme et d’autres acteurs du développement au plan national.

Badie HIMA directeur general NDI Mali conference

Présidée par le secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la fiscalité locale, Seyni TOURE, la cérémonie d’ouverture des travaux, de 2 jours, s’est déroulée en présence du directeur résident du NDI au Mali, le Dr Badiè HIMA ; du représentant du ministère de l’Administration territoriale.
On y notait aussi la présence des délégués venus des trois communes d’intervention du programme, des ONG d’encadrement et d’autres acteurs du développement.
Selon le directeur NDI-Mali, ils sont ainsi aux termes d’un processus qui a vu la mise en œuvre d’un partenariat entre d’une part le NDI et des organisations de la Société civile, en l’occurrence le Groupe de recherches et d’applications techniques (GRAT) et la Charte de collaboration de Kayes ; et d’autre part, le NDI et les communes de N’Tossoni, Sio et Koniakary.
Aussi, a-t-il rappelé, dans la Commune de N’Tossoni (cercle de Koutiala, région de Sikasso), GRAT Sikasso a mis en œuvre le projet intitulé : « Appui à l’amélioration des services de l’éducation, à travers le renforcement des capacités de gestion des acteurs et des responsables dans la commune rurale de N’Tossoni ».
Dans la Commune de Sio (Cercle et région de Mopti), GRAT a mis en œuvre le projet intitulé : « Appui à l’amélioration de la santé maternelle et infantile dans la Commune de Sio ».
À Kayes, dans la Commune de Koniakary, la Charte a mis en œuvre le projet intitulé : « Renforcement de la participation des communautés dans le contrôle citoyen de la qualité du service public de l’assainissement ».
Par ailleurs, a-t-il noté, le présent atelier national est organisé dans un triple objectif. Il s’agit d’évaluer la mise en œuvre et les impacts des actions dans l’effectivité des droits des citoyens à un environnement sain, le droit à l’éducation et le droit à la santé, tous des domaines cruciaux pour le développement à la base et des droits fondamentaux qui relèvent des mandats des collectivités locales.
Ensuite, tirer les leçons apprises du Programme dans chaque localité. Enfin, permettre aux 9 représentants des trois communautés, les maires des 3 Communes, ainsi que les représentants des institutions nationales de se rapprocher. En effet, les premiers pour expliquer et exprimer dans un dialogue direct qu’ils ont rarement eu, les enjeux et les besoins du développement local. Les seconds qui ont le mandat d’élaborer les politiques publiques au niveau national, de s’inspirer des leçons apprises dans le développement des politiques nationales et sur le plan législatif.
Le secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de la fiscalité locale, lui a défini la redevabilité sociale comme un devoir qui interpelle tous les détenteurs de pouvoirs publics à quel que niveau que ce soit envers les usagers.
Pour M TOURE, elle est, non seulement une exigence démocratique, mais également un facteur déterminant de la gouvernance locale qui met l’usager au cœur du service public au niveau local.
Dans ce contexte, a-t-il soutenu, la création d’un ministère dédié à la Décentralisation et à la fiscalité locale est l’expression de la volonté politique plus affirmée des plus hautes autorités de contribuer de façon continue à l’amélioration de l’offre de service au Mali à tous les niveaux.
« Je reste convaincu pour ma part, qu’aucune entité si petite soit elle ne peut se développer et garantir la pérennité de ses services en comptant exclusivement sur les ressources venant d’ailleurs. Ceci est encore plus avéré, autant pour l’État que pour les collectivités territoriales », dira M TOURE.
C’est pourquoi l’accroissement du financement de la décentralisation sur la base des ressources domestiques figure au cœur des axes prioritaires d’intervention de son département pour la traduction des orientations des plus hautes autorités du pays, a-t-il soutenu.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin.

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