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Projet d’appui à la mobilisation des recettes intérieures (PAMORI II) : Le ministre Mamadou Igor Diarra engagé à donner un coup de pouce à la quête d’un taux de pression fiscale de 20% d’ici à 2020

Le ministre de l’Economie et des finances, Mamadou Igor Diarra a présidé, le lundi 18 mai, les travaux de la réunion du comité conjoint du PAMORI II.

C’était dans la salle de conférence de l’hôtel des finances, en présence du ministre des  Domaines de l’Etat et des affaires foncières, Mohamed Ali Bathily et du Directeur principal du programme de la Coopération canadienne, bailleur du projet. La rencontre a permis de faire le bilan des résultats atteints par le PAMORI et de dégager des pistes pour l’atteinte de l’objectif du projet qui est de contribuer à réduire la dépendance financière du gouvernement malien par rapport à l’aide extérieure en portant le taux de la pression fiscale d’environ actuellement 15% à 20% à l’horizon 2020.

e projet d’appui à la mobilisation des recettes intérieures (PAMORI) est le fruit d’un protocole d’entente signé entre le gouvernement du Mali et celui de Canada pour renforcer les capacités de mobilisation des recettes de la Direction générale des impôts (DGI) et de la Direction nationale des domaines et du cadastre (DNDC). Après une première phase de cinq ans, le projet, d’un coût de 8,1 milliards de FCFA, est dans sa seconde phase.

Cette réunion du comité conjont visait donc pour les membres du comité du PAMORI de faire le bilan du chemin  parcouru, la revue des conditions nécessaires à la réussite du projet  mais aussi d’analyser les recommandations du comité technique et du comité conjoint tendant à renforcer la mise en œuvre du projet.

Pour le ministre de l’Economie et des finances, le projet a permis d’atteindre beaucoup de résultats, mais, dit-il, beaucoup reste à faire en matière de réforme fiscale. Cependant, il reconnait que le PAMORI a été d’un appui essentiel à la DGI. Raison pour laquelle, il a vivement remercié la Coopération canadienne, car il n’y a pas de meilleur appui que celui tendant à renforcer la mobilisation des ressources intérieurs en cette période de sortie de crise où le besoin de recettes est pertinent.

Malgré les résultats, il soutient que notre pays n’est pas encore au bon niveau de classement dans la politique fiscale notamment par rapport à la pression fiscale qui demeure faible (environ 15%). Cela à cause de deux facteurs principaux : la prédominance du secteur informel et la non-imposition du secteur agricole.  Or, aujourd’hui, l’une des recommandations fortes faites par le FMI à notre pays est l’accroissement des recettes intérieures. Les textes communautaires aussi exigent aux Etats membres de l’UEMOA d’accroître la pression fiscale. Le PAMORI fait partie des clés de l’atteinte de cet objectif. Ce projet ambitionne de porter la pression fiscale à 20%  à l’horizon 2020. Un objectif qui est à portée de main.

C’est pourquoi le ministre s’est dit convaincu que le combat de la mobilisation des ressources se fera avec les services de son département et ceux des Domaines et du cadastre.     

Y. CAMARA

Source: L’Indépendant

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