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PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DE L’IRRIGATION DANS LE BASSIN DU BANI ET A SELINGUE PDI-BS: Nécessité de la seconde phase

La Banque Africaine  de Développement (BAD), chef de file des partenaires techniques et financiers du PDI a envoyé les experts sur les chantiers du programme. L’objectif était de visiter les réalisations, élaboré le rapport d’achèvement de la première phase et se prononcer sur la nécessité de la seconde phase.

 

Mes impressions sont positives, dira Mamadou Abdoul Kane, consultant à la Banque Africaine de Développement. “Les infrastructures visités notamment la digue route qui relie la ville de San à Tinéni, les ouvrages réalisés, les aménagements des pleines ainsi que le seuil de Kourouba et ses potentialités d’irrigation”, nous donne satisfaction. “Dans toutes les zones, nous sommes témoins des mouvements des jeunes et des femmes vers les pleines. Ces mouvements est synonyme d’emploie,  à l’amélioration de la productivité et production mais aussi à la contribution de la sécurité alimentaire du pays. A Bla et à San, les ouvrages visités sont satisfaisants, le lot 2 qui était en retard par rapport au délai est toujours en chantier malgré la saison hivernale. L’entreprise, le contrôle et le maître d’ouvrage délégué ont rassuré de finir tous les travaux avant le 31 décembre 2019”, ajoutera-t-il.

Selon Issa Guindo, chef de la mission de contrôle, il reste la pose des vannes et accessoires, la pose de gabions et la pose perré sec sur 200 ml du canal d’amenée de Tounga Ouest sur le lot1.

Sur le lot2, les travaux restants se résument à la Construction d’un ouvrage de contrôle et d’un ouvrage de vidange. La réhabilitation d’un dalot et d’un ouvrage de vidange. La pose de gabions et perré ainsi que la pose des vannes.

Le lot3 est pratiquement terminé. Il reste 15% de la mise en œuvre du béton armé, 8% de remblai, 48% de déblai, 60% de pose de gabions plus la fabrication et pose des vannes.

La mission n’a pas été à Djenné compte tenue de la situation du pays. En effet, il serait important de souligner que les travaux de pose du pont ont commencé par l’entreprise Coréenne. Le marché pour l’aménagement des plaines de Kandara est ouvert. M. Kane fait confiance à l’équipe du PDI-BS pour l’achèvement des travaux.

A Kourouba, la réception définitive est pour bientôt. La mission a visité le seuil, la digue de protection du village et la base de vie.

Par rapport à la qualité des ouvrages, la mission n’a pas fait d’objection particulière. Elle a visité le laboratoire de l’entreprise à San, les explications de l’ingénieur géotechnicien de la mission de contrôle, Amidou Sanogo, sont satisfaisants quand bien même que le contrôle de qualité est un processus.

Pour la seconde phase, le consultant Kane, nous apprend que le  programme est conçu à moyen et long  terme avec plusieurs phases et projets. La première phase a concerné la réalisation de grandes infrastructures comme les seuils de Kourouba et Djenné. Le programme a aménagé plus de 10 000 hectares avec des ouvrages. Les potentialités d’aménagement sont grandes. Selon lui, nous sommes loin d’atteindre les objectifs d’où la nécessité de la seconde phase pour la consolidation des acquis.

La mission s’est entretenue avec les producteurs de chaque zone visitée. A la fin de la mission, Kane a invité le gouvernement malien, le PDI et les bénéficiaires à entretenir ces ouvrages. Il a demandé particulièrement à l’Office du Moyen Bani de prendre en compte les problèmes des paysans pour la mise en valeur du programme.

Coulisse

Korotoumou Traoré « ARPASO DUNKAFA à San » : Nous sommes des femmes étuveuses réunies en association. Le PDI nous a donné des formations en étuvage, de la chaîne de valeur notamment de la production à la commercialisation. Nous avons reçu une batteuse de riz. Aujourd’hui, nous tirons profit grâce au PDI-BS. Nous les remercions beaucoup.

Oumar Tina « JEKABARA à San » : Nous avons reçu des formations grâce au PDI-BS. Après la formation, le programme nous a donné une batteuse et un motoculteur. Cette année, nous avons encaissé 200 000f pour la batteuse et 75 000f pour le motoculteur. Nous les demandons de continuer dans ce sens et nous les remercions.

Ladji Diassana, chef de village de Tinéni : nous remercions le PDI-BS pour la construction de la digue route San-Tinéni. Chaque année beaucoup de personnes perdent la vie dans la traversé de la mare qui sépare les deux villes. Grâce à cette digue, nous faisons 10 kilomètres au lieu de 80 kilomètres pour regagner San. Nous demandons au programme de nous doter de tracteur, batteuse, motoculteur, décortiqueuse, du centre de santé et d’alphabétisation pour réduire l’exode de nos jeunes.

Balla Dembélé, chef de la plaine de Woloni : les rendements étaient faibles. Avec PDI-BS, on n’achète plus le riz sur le marché de Yangasso. Nous consommons aujourd’hui notre riz local. Le seuil de Talo a développé la pêche ici. Avec nos revenus, nous payons nos impôts correctement et nous construisons des maisons en tôle. Nous demandons au PDI-BS de nous doter en tracteur, batteuse, motoculteur ainsi que des formations. Nous demandons aussi d’aménager la plaine de Tounkan et des pistes de désenclavement.

Faguimba Konaté, maire de Maramandougou : le PDI-BS a beaucoup fait en plus des aménagements des plaines, notamment des pistes rurales, du centre de santé et d’alphabétisation sans comptabiliser les formations et les matériels et cages fournis. Grâce au seuil, le sac de maïs est vendu à 10 000 F CFA.

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