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Prochaines élections locales : LA CDS-MOGOTIGUIYA AFFINE SES ARMES

Ils sont sortis nombreux le samedi 24 septembre, les militants, les membres du bureau politique national et les mandataires des sections de la Convention sociale démocrate (CDS-Mogotiguiya) pour participer à une journée de concertation sur la décentralisation et les prochaines élections locales. La rencontre s’est déroulée dans la salle de conférences des Archives Nationales à Hamdallaye ACI 2000, sous la direction du président du parti Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise. Pour celui-ci, la présence de cette « foule de militants magnifie cette journée de concertation qui constitue un sacrifice pour le parti voire pour l’œuvre  de construction nationale ».

mamadou-bakary sangare blaise cds mogotiguiya
Ces échanges entre le sommet et la base de la CDS-Mogotiguiya ont permis aux participants de procéder à une évaluation de leur formation politique, notamment dans la mise en œuvre de la décentralisation dans notre pays. Ils ont aussi envisagé des voies et moyens pour une participation aux prochaines échéances électorales locales.
La CDS y prendra une part très active, promet son président qui s’explique que « pour ce faire, il a paru  nécessaire pour notre bureau politique de s’incliner devant l’esprit de ses devanciers de la gouvernance territoriale de notre pays à travers les phases historiques et institutionnelles d’un projet de fédération ». A ce propos, Mamadou Bakary Sangaré, ‘’le Mogotigui’, a fait cas du projet de l’Etat fédéral devant unir, à la fin des années 1950, le Soudan-français (l’actuel Mali), le Sénégal, Haute -Volta et Dahomey (respectivement les actuels Burkina et Benin). .. Il y a eu également l’éphémère Fédération du Mali regroupant le même Soudan et le Sénégal .
Poursuivant son exposé, le chef du parti CDS a rappelé l’expérience de la décentralisation sous la Ière République du Mali de 1960 à 1968. Ensuite, l’on a connu une période d’exception (1968-1979) et une IIème République (1979-1991), deux régimes politiques bâtis sur ‘’un système d’Etat unitaire au mode de gestion déconcentré’’, souligne M. Sangaré. Cet orateur indique que, de façon volontariste, « l’avènement de la IIIème République  réintroduit la décentralisation comme solution durable à la crise récurrente au Septentrion de notre territoire national. Les émanations structurelles, organiques et institutionnelles que sont les conseils communaux, conseils de cercle, conseils régionaux et Haut conseil des collectivités ont redessiné l’architecture administrative du Mali avec leurs services d’appui conséquents au grand soulagement de nos populations ».
De nos jours, constate M. Sangaré, « si les problèmes demeurent par nature les mêmes, en degré ils se sont exacerbés. La crise au nord a connu de nouvelles mutations (rébellion, séparatisme, narco-terrorisme et autres)». Aux dires du président de la CDS (par ailleurs Conseiller  spécial du président de la République), les graves difficultés auxquelles l’Etat malien est de nos jours confronté constituent «un fantasmagorique jeu des ombres dont les ficelles sont tirées par l’étranger et dont la résolution du Puzzle réclame surtout plus d’intelligence politique et de doigté diplomatique que d’armes et de munitions ».
Selon le chef de la CDS-Mogotiguiya martèle que son parti « est totalement partie prenante de la première mandature du président Ibrahim Boubacar Keita qui a enclenché la reconstitution du Mali ». Une œuvre entamée «dans un environnement sécuritaire délétère général avec  tentative de partition du nord dans la voie de la décentralisation poussée par la dévolution des compétences en gestion de proximité pour l’ensemble des collectivités décentralisées, ce qui requiert une entière implication et un savoir faire élevé des hommes et des femmes qui prétendront à la gestion des affaires de leur communauté ». Avant de terminer, le ‘’Mogotigui’’ a ténu à signaler que la CDS a toujours estimé que « toute autre alternative à la politique de décentralisation poussée comme solution de la crise du nord et condition de bonne gouvernance territoriale de notre pays relèvera de la simple procrastination ».
S. DOUMBIA

Source :L’Essor

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