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PROCESSUS DE RECRUTEMENT DE CINQ MILLE POSTES DANS L’ARMEE EN 2017 : Sur 60 136 dossiers de candidatures déposés, 9 273 ont été validés pour la première phase et 50 863 rejetés pour fraude

L’information a été donnée par le Colonel Diarran Koné, Directeur de la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA) lors d’une conférence de presse. C’était le mardi 9 mai 2017 dans la salle de réunion de la DIRPA. En plus de l’animateur de la conférence, le Colonel Diarran Koné, la cérémonie a enregistré la présence de plusieurs cadres du corps militaire.

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Dans son introduction, il a fait savoir que pour que le processus soit inclusif, la hiérarchie a décidé : d’étendre le recrutement à toutes les localités du pays où cela est possible, les critères et conditionnalités ont été assortis, les centres de dépôt de dossiers ont été clairement indiqués par localité et le ministère de la Défense avait produit un communiqué ad hoc et chaque état-major ou service recruteur avait également communiqué sur ses spécificités. Le Colonel Diarran a poursuivi en expliquant qu’il est utile de préciser que la transparence, la crédibilité, l’inclusivité et la redevabilité fondent ce processus. Les étapes du processus sont : l’examen des dossiers, la proclamation du résultat de l’examen des dossiers, la détermination des aptitudes et la sélection définitive pour la Formation Commune de Base (FCB).

S’agissant de l’examen des dossiers, tous les dossiers qui obéissaient apparemment aux critères ont été réceptionnés. Ainsi, ajoute-t-il, l’on a dénombré 60 136 dossiers déposés au total. Ces dossiers se répartissent comme suit : Bamako 27 233, Kayes 2 617, Koulikoro 10 685, Sikasso 7 656, Ségou 4 807, Mopti 2 860, Tombouctou 2 260 et Gao 2 018. Après l’examen, 9 273 dossiers ont été validés et 50 863 rejetés.  Les dossiers validés sont repartis comme suit : Bamako 3 706, Kayes 485, Koulikoro 1 100, Sikasso 1 872, Ségou 1 144, Mopti 457, Tombouctou 131 et Gao 378.

Dans son explication, le Directeur de la DIRPA dira que les dossiers rejetés ont des motifs de deux types fondamentaux,  à savoir : les fraudes documentaire et identitaire. A titre d’illustration, l’on remarque la falsification de carte Nina, des âges ne correspondant pas, des filiations non correctes, des cartes Nina appartenant à de sexe féminin détournés en sexe masculin et vice versa, etc. En parlant de la proclamation du résultat de l’examen des dossiers, le colonel Koné a expliqué que des consignes fermes ont été données. Le travail d’examen aura été fastidieux. Mais à présent, les résultats de la première étape seront publiés dans les prochains jours. Ils seront diffusés sur  la radio nationale du Mali et le site internet des FAMa : www.fama.ml.

Ils seront également affichés dans les différents centres de dépôt de dossiers. Quant aux  aptitudes, elles sont de plusieurs ordres : morale, mentale, physique, biologique et médicale. Pour la suite du processus, explique le directeur Koné, la direction centrale des services de santé des armées et la Direction des sports militaires auront à charge : l’aptitude médicale, les visites corporelles, les examens approfondis et l’aptitude physique et sportive. C’est au terme de toutes ces étapes que la sélection définitive intervient pour l’accès à la formation commune de base.

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SANTE ANIMALE : Précieux appui de GAVI d’une valeur de plus de  91 millions F CFA

L’Alliance mondiale du vaccin et de l’immunisation (GAVI) a offert à notre pays des biens et services d’une valeur 91 millions 200 mille F cfa. La cérémonie de remise présidée par le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Mme Ly Taher Dravé a eu lieu vendredi dernier au Laboratoire central vétérinaire (LCV). L’évènement a regroupé plusieurs officiels, dont le maire de la Commune I, Mamadou Keita et le directeur général du Laboratoire central vétérinaire, Dr Boubacar Ousmane Diallo. La structure bénéficiaire est la Direction nationale des Services vétérinaires (DNSV).

A celle-ci, la GAVI a offert 5000 doses de vaccin rabipur, 500 doses de sérum antirabique, mais aussi de l’équipement informatique, dont un ordinateur, une imprimante, un scanner, un registre. Parmi les structures bénéficiaires, on note également la Direction régionale des services vétérinaires de Sikasso qui a reçu du matériel de dissection, de protection, de désinfection, des glacières et des vaccins Verorab pour vaccination « pré-exposition » des agents chargés de la prise en charge de la rage. Quant au Laboratoire central vétérinaire (LCV), il a bénéficié d’un véhicule 4X4 et des vaccins « pré-exposition » pour les agents exposés au risque sur 2 ans.

Le choix des vaccins antirabiques dans le cadre de cette donation est très pertinent. En effet, l’Afrique paie un lourd tribut à la rage avec 26.000 cas mortels par an, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et 12 millions de personnes reçoivent chaque année un traitement après exposition à des animaux soupçonnés d’avoir la rage. Au Mali, la rage est retenue comme une maladie prioritaire depuis l’adoption de la stratégie « surveillance intégrée de la maladie et riposte ». Selon le ministre de l’Elevage et de la Pêche, de 2010 à 2016, 109 cas de rage humaine ont été recensés à Bamako, soit une moyenne de 15 rapportés par an sur une population totale estimée en 2009 à 1.809.106 habitants.

Ce qui correspond à une prévalence annuelle de 0,37 cas pour 100.000 habitants. Pendant la même période, le LCV a analysé 144 têtes d’animaux (95% de chiens) sur lesquelles 124 étaient positives (87%). Présentement, le coût du traitement d’une personne mordue par un chien enragé pèse lourdement sur le revenu des ménages. Le prix d’une dose de vaccin antirabique pour les carnivores est de 1500 F CFA alors que le coût du traitement antirabique pour les humains est de 54.350 F CFA pour les 5 doses requises

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Journée de réflexion pour une synergie d’actions et de création d’emplois à la CNPM

La crème des agents de l’Emploi et de la Formation professionnelle étaient réunis le lundi 8 mai 2017 au CNPM à la faveur d’un atelier sur le mécanisme de coordination et de synergie des actions en matière de promotion et de création d’emplois. Présidée par M. Maouloud Ben Kattra, ministre en charge de l’Emploi, cette journée de réflexion s’est ouverte en présence de Mme Traoré Oumou Touré, ministre  de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, de M. Amadou Koita, ministre de la Jeunesse et de la Construction Citoyenne.

On notait aussi la présence de M. Mamadou Sinsy Coulibaly, Président du CNPM et les techniciens et responsables des différents départements ministériels impliqués, dans cette stratégie œuvrant  contre la problématique de l’emploi et de la formation professionnelle au Mali. Ainsi, dans son discours d’ouverture des travaux de cette rencontre, le ministre Ben Kattra indiquera qu’«en invitant les représentants de quatorze départements ministériels au présent atelier de réflexion, mon Département s’inscrit dans la logique de créer une véritable synergie d’actions afin d’atteindre et même de dépasser, l’objectif des 200 mille emplois promis par les plus hautes autorités du pays.

Pour lui, cette démarche cadre parfaitement avec la stratégie de mise en œuvre de la Politique nationale de l’Emploi adoptée en mars 2015 qui consiste à établir et à renforcer les liens avec toutes les politiques nationales, pour prendre en compte les politiques transversales, entre autres, la politique macroéconomique, la politique d’investissement, la politique fiscale, la politique commerciale.

On note également l’aspect de concrétisation des politiques de développement sectorielle, comme le développement rural, l’industrie et le commerce.  A travers des présentations, des exposés et après des échanges et débats, les participants à cette journée ont formulé des recommandations qui permettront d’enrichir les résultats  de concertations plus élargies avec l’ensemble des acteurs étatiques et privés, pour avoir une «Feuille de route » qui servira de boussole afin de fédérer les efforts.

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Les communications écrites du Conseil des ministres du mercredi 10 mai 2017 au cœur de la sixième rencontre du Porte-parole du Gouvernement avec la Presse

Le Ministre porte-parole du Gouvernement, accompagné de ses collègues en charge de la Promotion de l’Investissement, du Développement Industriel et celui de l’Energie et de l’eau était face à la Presse pour le, désormais, traditionnel  compte-rendu des grandes décisions issues des Conseils des ministres. C’était le mercredi 10 mai 2017 dans la salle de Conférences du Secrétariat général du Gouvernement.

Pour cette sixième rencontre avec les hommes de médias, les débats ont portés sur les communications écrites issues du dernier Conseil des ministres. Il s’agit dans un premier temps de la communication relative à la synthèse des conclusions et recommandations de l’étude pour la mise en place d’un mécanisme de refinancement durable des systèmes financiers décentralisés au Mali. Cette mesure vise à améliorer et à pérenniser la disponibilité des ressources financières mobilisables par les systèmes financiers décentralisés pour les besoins spécifiques des populations cibles.

Les recommandations de l’étude visent, entre autres, à assainir le secteur de la microfinance, à accroître la couverture géographique en services financiers de base, à créer des emplois et à contribuer à la réduction de la pauvreté. La mise en œuvre des recommandations de l’étude dégage une incidence financière de 130 millions de francs CFA dont le financement sera assuré par le Programme de Microfinance rurale.

La seconde communication est relative au programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises industrielles, phase de relance 2017-2019. Elle vise à renforcer la capacité des ressources humaines et d’améliorer les coûts et les outils de production. L’incidence financière du Programme est évaluée à 9 milliards 282 millions de francs CFA et le financement est assuré par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les entreprises bénéficiaires.

Quant à la troisième communication, elle concerne le programme d’urgences sociales d’accès à l’eau potable pour la période 2017-2020. Il porte sur la réalisation et la réhabilitation de points d’eau modernes comprenant, notamment, des bornes fontaines, des systèmes d’hydraulique villageoise et pastorale, des forages équipés de pompes à motricité humaine et des puits modernes. Il porte également sur l’extension des ouvrages de production et de traitement du réseau de distribution d’eau potable sur l’ensemble du territoire national.

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