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Processus de DDR : Des pistes prometteuses

En attendant aujourd’hui la réunion de synthèse, les ateliers préparatoires aux négociations de paix qui ont regroupé les 13 et 14 février à Bamako, le  gouvernement et les  groupes armés sous l’égide de l’ONU, ont permis de faire des avancées prometteuses, notamment en ce qui concernent le processus DDR.

 chef groupe Ansar Eddine Iyad Ag Ghali

Les ateliers préparatoires aux négociations de paix, tenus les 13 et 14 février à Bamako, ont permis de faire des avancées prometteuses, notamment en ce qui concernent le processus désarmement-démobilisation-réinsertion. D’ores et déjà, on a pu identifier près d’une douzaine de sites de cantonnement dans les régions de Tombouctou, Gao et  Kidal.

Le regroupement des combattants des groupes armés, a espéré l’un des représentants du MNLA, Ambéry Ag Rhissa, devra permettre d’une part de réduire la masse d’armes en circulation, donc de stabiliser les combattants dont le nombre est très loin d’être connu. En tout cas, les critères d’éligibilité au cantonnement ont été définis et accepté par tous.

Un pas important qui doit être consolidé aujourd’hui au cours d’une réunion dite de synthèse entre le gouvernement et les groupes armés sous l’égide des Nations unis. C’est le représentant spécial de l’ONU au Mali, Bert Koenders, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed qui conduisent les débats.

Y. C.

 

 

Ateliers préparatoires du DDR

Les partisans d’Iyad refusent de déposer les armes

Les discussions du week-end dernier n’ont pas permis d’avancée importante sur le désarmement. Si le Haut conseil de l’Azawad, Ançar Eddine d’Iyad Ag Ghaly recyclé, donne l’impression de croire dans l’avancée du dialogue, un de ses leaders, le colonel Hassane Almeidy prévient qu’ »il n’est pas question d’abandonner les armes avant l’accord final. C’est très clair, c’est prévu dans les accords. Jusqu’à preuve du contraire, nous sommes régis par un accord. Les engagements sont les engagements. Nous l’avons tous signé. Nous sommes aujourd’hui dans l’obligation de le faire appliquer ».

Cette précision tranche avec la position des autorités maliennes. Les proches du président IBK ont tenu à nous convaincre que le chef de l’Etat reste sur sa position malgré la pression de la communauté internationale. A l’occasion de l’inauguration du barrage de Félou le 17 décembre dernier, il avait déclaré qu’ »il n’y aura pas de négociations avec les groupes armés tant qu’ils ne déposent pas les armes ». Donc, on est en face d’une impasse concernant le processus de démobilisation, de désarmement et de réinsertion préconisé par l’accord de Ouagadougou du 18 juin 2013.

Y. C.

SOURCE: L’Indicateur du Renouveau

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