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Prise en charge des déplacés internes et externes: le PCR interroge le rôle des partis et société civile

Le Parti citoyen pour le renouveau (PCR) d’option libérale, avec le soutien financier de la Fondation Friedrich NAUMANN pour la liberté, a organisé hier jeudi, au Grand hôtel de Bamako, une conférence sur le rôle des partis politiques et des organisations de la société civile dans la prise en charge des personnes déplacées internes et des refugiés.

Ousmane Ben Fana Traoré politicien parti pcr

Placée sous l’égide du président du PCR, Ousmane Ben Fana TRAORE, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de Mahamadou Lamine CISSE, représentant la directrice de la Fondation Friedrich NAUMANN ; de plusieurs présidents d’honneur, ainsi que des responsables, militants et sympathisants du PCR venus de toutes les communes de Bamako et de certaines localités de l’intérieur.
On y notait également la présence de partis amis et des responsables d’organisations de la société civile.
Selon les organisateurs, la présente conférence a pour but, entre autres, d’informer et sensibiliser les participants sur l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali et les outiller sur la prise en charge des volets juridique, judiciaire et social des personnes déplacées internes et refugiés ; présenter les dispositions nationales, sous régionales relatives à ces personnes, etc.
Selon le président du PCR, au plus fort de la crise multidimensionnelle que notre pays a connue en 2012, la situation humanitaire et sécuritaire a fait plus de 300 000 déplacés internes et près de 165 000 déplacés externes, réfugiés dans les pays voisins et ailleurs.
Pour lui, la situation actuelle de nos compatriotes est imputable aux avancées ou aux reculs de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la sécurité.
Par ailleurs, soutient Ousmane Ben Fana TRAORE, ils sont nombreux, aujourd’hui, nos compatriotes qui se posent la question de savoir si les milliers de déplacés internes et réfugiés pourront, un jour, revenir et s’installer tranquillement dans leur foyer.
En tout cas, dira le président du PCR, l’image de marque, léguée par nos pères c’est un Mali, terre d’accueil, d’hospitalité, de partage et de paix. Or, s’indigne-t-il, notre Mali est devenu terre de conflit, d’intolérance, de repli sur soi, de violence.
«Nous ne devons pas léguer cela à nos enfants», a martelé le président du PCR, avant d’inviter tous les Maliens à se donner la main en toute fraternité pour recoudre les déchirures et cicatriser les blessures.
«C’est à ce prix et à ce prix seulement qu’ensemble, nous pourrons rebâtir un Mali fort et prospère », est-il convaincu. Pour ce faire, rappelle-t-il, le libéralisme, le projet global de société du PCR, part du postulat que l’individu est une source irremplaçable d’invention et de création, un moteur essentiel du progrès économique et social dont il faut respecter, protéger et promouvoir les droits.
Ainsi, indique Ousmane Ben Fana, une politique humanitaire claire doit être trouvée afin de ramener sur leur territoire nos compatriotes et les mettre dans leurs droits pour qu’ils participent à la vie économique et politique.
M. TRAORE a profité de cette tribune pour rappeler que le PCR, Libéral, a toujours initié des débats sur les questions nationales, appuyé à cet effet par le Réseau libéral africain, l’International libéral et la Fondation NAUMANN. Aussi, a-t-il soutenu, les Libéraux sont venus plusieurs fois au chevet du Mali, à travers des conférences sur la crise sécuritaire, le renforcement de nos institutions, le soutien matériel et logistique à notre armée, etc.
Membre de la Majorité présidentielle, le président du PCR a réitéré le soutien de son parti au Président IBK qui a célébré le 4 septembre, les 3 années de son quinquennat.
Défendant avec fierté le bilan du Président IBK ; et reconnaissant que tout n’est pas rose, M. TRAORE dira qu’il y a seulement 4 ans que notre pays était sous occupation.
Il a connu un coup d’Etat, une guerre, une crise profonde qui l’ont secoué.
Les partenaires au développement ont quitté le pays et notre économie était à terre ; les hôtels et bon nombre d’entreprises ont procédé à des licenciements pour motif économique; nos soldats étaient négligés et mal lotis ; la chaîne de commandement était pratiquement rompue ; tous nos voisins et amis étaient inquiets du sort même de notre pays.
Pour le président du PCR, une question mérite d’être posée, à savoir : « sommes-nous dans la même situation qu’il y a 4 ans ? Rien n’a été fait ? Sa réponse est Non ! Pour preuve : les salaires ont été augmenté de 20% ; le SMIG est passé de 28 460 F à 40 000 FCFA en 2016 et 42 800 FCFA en 2017.
Aussi, a-t-il signalé, l’adoption de la Loi d’orientation et de programmation militaire d’un coût de 1 230 milliards de FCFA, financés sur le budget national sur 5 ans, est une réalité.
Par ailleurs, il a passé sous silence les nombreuses réalisations routières ; les emplois créés ; la baisse du prix de l’engrais pour nos paysans de 12 500 à 11 000 FCFA ; la distribution de 1 000 tracteurs à 50% de son prix réel, etc.
Toujours en termes d’avancées, il a rappelé que notre pays est revenu dans le concert des nations démocratiques.
L’Opposition malienne a désormais un Statut. Et le chef de file de l’opposition est traité avec déférence partout.
En conclusion, déclare Ousmane Ben Fana TRAORE, « Homme politique que je suis, je sais et j’ai conscience que notre pays continue et continuera d’affronter des défis. Les Maliens doivent s’entendre sur l’essentiel : la paix, la sécurité et le développement du pays ».

Par Sékou CAMARA

 

 

Source: info-matin

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