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Prévention et de gestion des conflits sociaux: l’AMAGRH préconise le dialogue social

L’hôtel Radisson Blu abrite depuis hier, jeudi, les travaux de la troisième édition des journées maliennes des ressources humaines(JMRH). Organisée par l’Association malienne des gestionnaires des ressources humaines (AMAGRH), l’édition de 2017 a pour thème central: «Le dialogue social: un outil de prévention et de gestion des conflits sociaux». Un thème assez évocateur dans le contexte actuel de notre pays caractérisé le lancement de mots d’ordre grève, parfois, illimitée lancés par les syndicats dans plusieurs secteurs.

Mamadou MAGUIRAGA president AMAGRH conference

L’ouverture des travaux était présidée par le représentant du ministre du Travail de la fonction publique et des relations avec les institutions, Biassoum DEMBELE; en présence du représentant du maire de la Commune IV ; de la présidente de l’AFDIP (Association africaine des formateurs et directeurs du personnel), la Béninoise Adohinzin Hountondji EDWIGE ; du président de l’AMAGRH, Mamadou MAGUIRAGA ; du représentant du CNPM, des secrétaires généraux des centrales syndicales, des directeurs des ressources humaines sectoriels, etc.
Les présentes journées regroupent plus de 150 professionnels de la gestion des ressources humaines du Mali, du Bénin, du Burkina-Faso, du Sénégal, de la France.
Selon les organisateurs de ces journées, les activités se dérouleront sous forme de colloques sur les thèmes: «Délégués du personnel et syndicats, différences / similitudes » ; «Dialogue social ou médiation ? ».
De même, les participants aborderont des thèmes comme : «Instaurer et maintenir le dialogue social comme méthode de travail» ; «L’intelligence sociale du DRH dans le dialogue social » ; «Mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits sociaux», etc.
Dans son mot de bienvenue, le président de l’AMAGRH, Mamadou MAGUIRAGA, a tenu à saluer la délégation du Bénin, du Burkina-Faso, du Sénégal, de la France, pour leur présence à ce grand rendez-vous annuel des professionnels de la gestion des ressources humaines.
Selon lui, la tenue des présentes journées s’inscrit en droite ligne des objectifs que son association s’est donnée comme créneau pour apporter des réponses idoines aux différentes problématiques qui se posent aux gestionnaires des ressources humaines au quotidien, en favorisant la promotion de la fonction ressources humaines dans nos différentes organisations.
C’est ainsi que la troisième édition des JMRH, qui se déroule du 30 au 31 mars 2017, a choisi le thème du dialogue social.
Pour le président de l’AMAGRH, au-delà du bien-fondé des revendications syndicales et des contraintes patronales, ces conflits ont un désagrément important pour les usagers, les employeurs et les travailleurs.
C’est pourquoi, le président de l’AMAGRH, fort de cette réalité, a choisi le thème du dialogue social afin d’apporter sa modeste contribution à la résolution des crises cycliques qui frappent le monde du travail.
Pour sa part, la présidente de l’AFDIP, Adohinzin Hountondji EDWIGE a félicité et salué l’AMAGRH pour la tenue de ces journées.
Elle a profité de l’occasion pour rappeler que son organisation regroupe les associations du Maghreb, de l’Afrique de l’Ouest, de l’Afrique central et bientôt toute l’Afrique dans le cadre de la confédération africaine des ressources humaines.
Selon la présidente de l’AMAGRH-Bénin, le Bureau international du travail (BIT) a fait du dialogue social, un élément clé dans les relations professionnelles gage de stabilité sociale, de développement économique. Car, dit-elle, on ne peut construire un pays sans les ressources humaines compétentes.
A l’ouverture des travaux, le représentant du ministre du travail, Biassoum DEMBELE, Conseiller technique a souligné que le choix de ce thème cadre parfaitement avec le contexte actuel de notre pays, marqué par la recrudescence des revendications syndicales et la multiplication des grèves.
Conscient du rôle que le dialogue social joue dans la stabilité et le développement d’un pays, le gouvernement du Mali, a dit M. DEMBELE, a inscrit la question parmi ses priorités.
«Sans relations de travail apaisées, aucune entreprise ne saurait résister à un environnement économique marqué par la concurrence sans merci», a-t-il soutenu.
C’est pourquoi, a-t-il fait savoir, les employeurs et travailleurs du secteur public comme privé se trouvent aujourd’hui interpellés face à la problématique de la prolifération des conflits sociaux.
Avant de terminer, il a rassuré l’AMAGRH que son département réservera une suite diligente aux recommandations issues des travaux.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

Source: info-matin

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