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Présidentielle en Algérie: une élection sans candidats?

En Algérie, les candidats à la présidentielle prévue le 4 juillet avaient jusqu’à samedi à minuit pour déposer leurs dossiers. Le nombre de candidats semble très réduit et fait planer le doute sur cette élection, voulue coûte que coûte par l’armée et contestée par la rue. Vendredi plusieurs milliers d’Algériens ont manifesté pour la 14e semaine consécutive dans tout le pays pour demander entre autres l’annulation de cette élection.

 

Officiellement, 77 personnes avaient retiré un dossier de candidature. Mais pour concrétiser, les candidats avaient jusqu’à minuit ce samedi pour déposer leurs dossiers accompagnés des formulaires de parrainage nécessaires.

Samedi soir, un homme, Lakhdar Benzahia, un retraité de l’armée peu connu du grand public a déposé son dossier au Conseil constitutionnel. Deux présidents de petits partis politiques ont annoncé qu’ils renonçaient à se présenter. C’est le cas d’Abdelaziz Belaid, le président du petit parti Front Al-Moustaqbal. Il a annoncé qu’il se retirait de la course à la présidentielle, en expliquant sa décision par la non-installation de l’instance de contrôle de l’élection, mais aussi l’absence de concurrence, selon lui, et le fait qu’il n’y ait pas de dialogue concret comme demandé par l’armée.

L’élection présidentielle prévue le 4 juillet est rejetée par la plupart des manifestants, notamment par ceux qui ont manifesté en nombre vendredi, et par les personnalités politiques qui s’inquiètent du risque qu’une élection refusée par la population pourrait faire courir au pays.

Un peu plus tôt dans la journée ce samedi, le président par intérim Abdelkader Bensalah a annoncé des nominations : à la tête de la télévision publique, à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et à la tête de la compagnie nationale d’électricité Sonelgaz. Mais il n’a pour l’instant fait aucune annonce concernant l’élection présidentielle du 4 juillet et une possible annulation s’il n’y a aucun candidat.

Cette semaine, Ahmed Gaid Salah, le chef d’état-major, avait réaffirmé que l’élection se tiendrait, car c’est la seule chose que prévoit la Constitution pour mettre fin la période d’intérim après la démission d’Abdelaziz Bouteflika.

Mais le peu de candidats en perspective reflète le malaise autour de la tenue de cette présidentielle, explique le journaliste indépendant Akram Karief.

RFI Afrique

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