L’Adéma association s’inquiète de la non tenue de l’élection présidentielle. Samedi, elle a organisé une table ronde afin de trouver des pistes et moyens pour éviter que le chas ne s’installe dans le pays au cas où l’élection ne parvient pas à se tenir
Mme Sy Kadiatou Sow, la présidente de l’Adéma-Associatinon a campé le décor par la lecture liminaire de la synthèse que l’Asscociation a eue à élaborer aux termes de ses prises de contacts avec les diverses associations, groupes socio-professionnels, la société civile et les partis politiques sur les enjeux et les défis des élections.
Loin d’être contre ceux qui soutiennent haut et fort que l’organisation de l’élection présidentielle aura lieu à la date fixée, l’Adéma association prend les devants afin de faire des propistion pour éviter que le pays ne tombe dans le chao au cas où l’élection ne pouvait pas se tenir. Tous les acteurs au débat ont reconnu les enjeux et défis qui atttendent le pays. Le premier défi est incontestablement le défi sécuritaire. Sur ce plan, tous ont reconnu l’incapacité de l’organisation de l’élection sur toute l’étendue du territoire national. Mais, le reprsentant du ministère de l’Intérieur a rassuré : le scrutin sera sécurisé par l’armée nationale et nos forces alliées en premier lieu la Minusma. L’autre défi est celui de son organisation, la bonne organisation, c’est-à-dire à la date du 29 juillet avec un scrutin transparent, credible à l’issue duquel, le vainqueur sera salué par le vaincu donc sans fraude. Si l’esemble des acteurs ont été tous sceptique de la réussite de ce pari, le représentant du minstère de l’Intérieur et celui de la Défense rassurent aussi. Pour eux, « nous sommes dans le timing. Rien n’indique que le scrutin ne se tiendra pas ».
Le débat a permis aux acteurs de s’informer et de dresser des psites de solution à d’éventuelles difficultés qui pourraient se poser.
Denis Koné
Les Echos
