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Présidentielle 2018: les promesses de Aliou Diallo

Le siège du parti ADP-Maliba, a servi de cadre, hier dimanche 17 juin 2018, à la cérémonie officielle de signature de la «Plateforme pour le renouveau du Mali» d’une vingtaine de partis politiques et de plus de 2 000 organisations de la société civile qui soutiennent la candidature de l’entrepreneur Aliou DIALLO (à état civil), candidat de l’ADP-Maliba pour la présidentielle.

La «Plateforme pour le renouveau du Mali (ERE-Mali)», selon ses responsables, s’engage à faire élire Aliou Boubacar DIALLO dès le premier tour de la présidentielle prévue pour le 29 juillet prochain.
Placée sous le patronage du candidat, Aliou Boubacar DIALLO, cette cérémonie s’est déroulée en présence des responsables des partis signataires ; des présidents d’associations ; et autres mouvement de soutien au candidat DIALLO. On notait également la présence des membres du Comité exécutif de l’ADP-Maliba, des députés et autres élus du parti.

L’incarnation du changement
Selon le porte-parole des partis signataires de l’ERE-Mali, Ahamed CISSE, cette Plateforme a décidé de soutenir la candidature d’Aliou DIALLO, puis que ce dernier incarne à leurs yeux le changement.
«Il faut sauver le Mali de la mauvaise gouvernance qui a toujours caractérisé la classe politique depuis 1991», a-t-il dit. Pour ce faire, il a appelé à un renouvellement de la classe politique. Mais ce changement, a-t-il martelé, se fera de manière démocratique.
Pour le président de l’ADP-Maliba, l’honorable Amadou THIAM, cette cérémonie marque le ton pour d’autres signatures dans les jours à venir.
Face aux défis qui assaillent le pays, notamment, la crise sécuritaire au nord et au centre du pays, la corruption, la mauvaise gouvernance, il estime qu’il est temps de proposer aux Maliens des solutions nouvelles face à l’inertie de la majorité et la division de l’opposition. Quant à Aliou DIALLO, le choix du siège du parti ADP-Maliba, pour la signature solennelle de cette convention, n’est pas fortuit, car devenu un lieu symbolique, depuis la répression de la marche du 2 Juin.

250 milliards investis au Mali
Aliou DIALLO se place en tête de proue de l’alternance et du changement en 2018. Pour convaincre les électeurs à lui faire confiance, il a fait valoir son expérience d’entrepreneur capable de lever des fonds.
En 30 ans, soutient-il, il a investi plus de 250 milliards FCFA au Mali qui ont créé plus 2000 emplois directs et indirects.
«J’ai l’habitude des grands défis et jamais je n’ai échoué à les relever », rappelle-t-il. Avant d’ajouter: «Je suis convaincu que la vieille garde politique est incapable».
Selon lui, les Maliens le connaissent car depuis l’avènement de la démocratie, ils ont entendu toute sorte de promesse mais n’ont jamais vu de solution.
Pour Aliou DIALLO, incarner le changement, c’est être prêt à la révolution. «Cette révolution appelle à innover mais aussi à des sacrifices», a-t-il soutenu.

Plus de 15 000 milliards de FCFA en 5 ans
Le candidat a dévoilé un vaste programme de développement de 15 000 milliards de FCFA en cinq ans. Ce programme comporte trois fronts prioritaires : le retour de la paix ; l’émergence d’une classe moyenne à travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes ; et enfin le lancement d’une politique de grands travaux.
Sur la question du retour de la paix au Mali, Aliou DIALLO estime que les causes profondes de la crise malienne sont économiques mais aussi liées à la mauvaise gouvernance. A ce titre, le candidat promet 2 000 milliards de FCFA pour la recherche de la paix au Centre et Nord du pays. Ces fonds, à son avis, doivent servir à accélérer la reconstruction des infrastructures détruites du fait de la crise et à contribuer à la montée en puissance des forces de sécurité. Aliou DIALLO dénonce le glissement du défi sécuritaire du nord au centre du pays et appelle à y remédier rapidement pour éviter que la crise ne déstabilise, à terme l’ensemble du pays.
Sur le plan sécuritaire, Aliou DIALLO propose une réforme accélérée du secteur de la sécurité ainsi que la mise en place immédiate d’un Comité technique composé des leaders religieux, d’experts sécuritaires et d’acteurs sociopolitiques. M DIALLO souhaite que l’Etat central laisse davantage de place aux populations locales dans la gouvernance économique, politique et sociale de leurs territoires.

Création de 20 000 nouvelles entreprises à l’horizon 2023
Sur le sujet de l’émergence d’une classe moyenne à travers la promotion de l’entreprenariat des jeunes et des femmes, il promet la création de 20 000 nouvelles entreprises à l’horizon 2023 par la mise en place d’un plus grand fonds de garantie pour accompagner le développement du secteur privé, aussi bien en milieu rural qu’urbain, dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, de l’industrie, des télécommunications et des nouvelles technologies. Cela permettra, à son avis, de créer beaucoup plus d’emplois et de rentrer définitivement dans le cercle vertueux d’une croissance économique durable tendant vers le plein-emploi pour la population active.

Stop à la corruption
De même, la lutte contre la corruption et mauvaise gouvernance sera, selon Aliou DIALLO, au centre de ses priorités, car persuadé qu’aucun secteur privé ne peut se développer dans un climat de corruption, de népotisme et de clientélisme.
«Nous ne pouvons plus continuer avec un système qui ferme les yeux sur les rapports accablants du Vérificateur général. 357 milliards FCFA de détournement en cinq ans. Je dis Stop ! Trop c’est trop», a-t-il dénoncé.
Ainsi, le candidat Aliou DIALLO promet de lutter énergiquement contre la corruption, ce phénomène qui gangrène la société malienne.
«Dans un pays comme le Mali où une bonne partie de la population cherche à manger trois fois par jour, le détournement de deniers publics équivaut à un crime contre l’humanité », martela-t-il.
Conscient que son programme ne peut se faire avec une administration dans des mauvaises conditions, Aliou Diallo promet d’améliorer les conditions de travail ainsi que la rémunération des fonctionnaires de l’Etat.
«Nous allons donc consacrer 200 milliards supplémentaires à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de l’Etat.».

2 000 milliards pour le développement des infrastructures
Aliou DIALLO a déploré l’insuffisance de routes, d’écoles et de centres de santé. Il appelle à une meilleure gestion des fonds alloués à ces secteurs.
«Les gouvernants, par manque d’ambition, limitent la construction de routes ou d’écoles au strict minimum conjugué avec le système de surfacturation», a-t-il affirmé. Le candidat de l’ADP-Maliba promet d’investir 2000 milliards FCFA en cinq ans pour le développement des infrastructures.
Par ailleurs, les Maliens de l’extérieur ne sont pas en reste. Le candidat Aliou DIALLO estime que leur expérience et leur savoir-faire sont indispensables pour le Mali. Ainsi, le candidat de l’ADP-Maliba annonce un programme de « retour des bras valides».
Pour lui, il est temps de mettre un terme à l’hécatombe dans la Méditerranée et à la fuite des cerveaux en Occident. Pour cela, il propose en outre que les Maliens de l’extérieur soient impliqués à tous les niveaux : législatif, exécutif et dans le développement du secteur privé.
Pour rappel, ont signé, entre autres, nom des partis : l’honorable Amadou THIAM, ADP-Maliba ; Moussa Oumar DIAWARA dit «Bathi», Mouvement Mali Emergence ; Jean DEMBELE, parti PDM ; Mamaye KASSOGUE, parti PARI ; le Dr Boukary DIALLO, parti RJS ; Barazi Amar Ibrahim, Mouvement Mali Faba, etc.
Au nom des organisations de la société civiles, Mme Sissoko Aminata SIDIBE, Femmes unies du Mali, etc.

Par Abdoulaye OUATTARA

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