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Première édition Prix feu Oumar Diallo: Boubacar Sangaré empoche 500 000 FCFA

Dans le cadre de la rentrée littéraire, l’Agence Binthily communication, en partenariat avec les Journaux La Dépêche du Mali et les Échos, a organisé, le samedi dernier, au Restaurant « la Gare », une cérémonie de remise de prix au lauréat de la 1re édition du concours de presse du Prix de notre confrère feu Oumar Diallo du Journal La Dépêche du Mali.

Boubacar Sangaré journaliste Sahelien laureat prix feu oumar diallo

À l’issue du concours qui a mis en compétition 11 articles de presse, le Jury a déclaré Boubacar SANGARE du Journal Sahelien.com, lauréat. Il a reçu, le samedi, son chèque géant des mains du directeur de l’Agence Binthily communication, Birama KONARE.
La cérémonie sobre a enregistré la présence des membres de la famille DIALLO (la maman et la grande sœur du défunt) ; les amis du quartier ; les collaborateurs ; on y notait également la présence de Ibrahim AYA, directeur exécutif de la rentrée littéraire.
Selon Birama KONARE, ami et collaborateur du défunt, Oumar DIALLO avait beaucoup de projets. Il était un jeune journaliste surdoué ; ces textes étaient denses et incisifs. « Oumar s’était fixé comme mission de dénoncer les lacunes de notre système démocratique, social, voire familial. Oumar était aussi la voix des sans voix ; la voix de celles et de ceux qui sont fragiles. Cette générosité de cœur et d’âme, Oumar la partageait sur le lieu de travail. Toujours patient, un sourire joyeux au bout des lèvres, il faisait partie de ces collègues qui aimaient toujours détendre l’atmosphère en temps de presse et même quand l’actualité était lourde. Depuis sa tragique disparition, nos cœurs sont restés très serrés. Mais pour nous, il est important de poursuivre sa mission. C’est pour cette raison que nous avons lancé le Prix feu Oumar DIALLO pour stimuler la production journalistique ; c’est une façon de promouvoir la littérature et de susciter l’esprit critique chez les plus jeunes. Nous avons voulu ainsi encourager les jeunes talents de a presse écrite du Mali et la permettre de bénéficier d’un Prix et d’une formation pratique d’un mois au sein de deux organes de presse : Les Échos et La Dépêche du Mali », a-t-il expliqué.
La Famille DIALLO, par la voix de Mariam, grande sœur du défunt, dira que c’est un jour de célébration et d’encouragement pour les jeunes qui profitent de ce Prix.
« Toute la famille remercie Birama KONARE, qui a aimé mon frère tout autant que nous l’avions, en tant que son ami depuis 1987 ; je ne pourrais jamais lui rendre tout ce qu’il a fait. Je remercie lui et sa famille et tous ces collègues. Je remercie tous ceux qui ont fait le déplacement de ce soir. J’encourage les jeunes à se lancer dans le journalisme, à lire comme Oumar aimait le faire. Un grand merci pour ma maman ; c’était son seul garçon. Si je n’étais pas mère, je n’allais pas comprendre sa douleur. C’est très difficile, mais en tant que croyant on doit accepter la vie et la mort », a-t-elle déclaré.
Les camarades d’enfance du défunt ont tenu également à lui rendre un hommage.
Selon les initiateurs, le thème du concours était « Rôle de la jeunesse dans le renouveau de l’Afrique ».
Aussi, ont-ils fait savoir, le Jury, composé de Alexis KALAMBRY, directeur de publication du Journal Les Échos et Dramane Aliou KONE, directeur de la Maison de la presse, non moins directeur de publication du Journal L’Indicateur du Renouveau, a enregistré 11 articles de presse, a déclaré Boubacar SANGARE du Sahélien. Co, avec son article : « Le changement dans l’action » lauréat de la 1re édition du Prix feu Oumar DIALLO, d’une valeur de 500 000 FCFA.
Le lauréat dit avoir mis l’accent sur la mal gouvernance dans les États africains. Ce qui pousse bon nombre de jeunes à aller chercher « le bonheur incertain » ailleurs.
Aussi, a-t-il souligné l’engagement citoyen des jeunes dans certains pays, notamment au Sénégal, au Burkina Faso et en RDC.
Enfin, il a vivement remercié les initiateurs de ce concours et promis de s’engager dans le combat que notre confrère Oumar DIALLO, décédé en décembre 2016, à l’âge de 27 ans seulement, avait amorcé.

Par Sékou CAMARA

Source: info-matin

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