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Pr. Idrissa Ahmadou CISSE, membre du Comité de Pilotage : « Ce débat national doit édicter des mesures concrètes immédiatement applicables »

Le Pr. Idrissa Ahmadou CISSE, membre du Comité de Pilotage, groupe Gouvernance/Pilotage/Ressources humaines, s’exprime sur l’opportunité du débat national et dégage quelques pistes de réflexion pour réussir le changement.

 

idrissa ahmadou cisse

Question : La Concertation Nationale ne serait-elle pas une de plus ?

 Cette préoccupation nous  hante tous, même si la redondance est pédagogique. L’Autorité de Tutelle le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de  la Recherche Scientifique  et le Premier Ministre nous ont vivement exhorté à une rupture d’avec les autres Foras.

Nous pensons avoir innover dans la méthodologie en responsabilisant chaque intervenant par la signature d’un consentement individuelle, libre, volontaire et bien éclairé. Ceci a été consigné dans le règlement intérieur régissant le fonctionnement du Comité de Pilotage. Ainsi tous les acteurs intéressés par la question ont été approchés et sollicités environ 203 personnes physiques ou morales. Ce débat national doit édicter des mesures concrètes immédiatement applicables pour certaines, à moyen et long terme pour d’autres. Reconnaissons que  notre système d’Enseignement Supérieur comporte plusieurs insuffisances .Nous pouvons par une fermeté citoyenne adossée sur l’application des mesures législatives et réglementaires en vigueur, en résoudre assez.

 Pouvez –vous énoncer quelques réflexions ?

Nous devrons partager les réalités du moment qui du reste sont évidentes pour nombre d’entre nous,  même  si les uns et les autres n’ont pas la même grille de lecture. J’évoque entre autres: Ce n’est pas un secret de polichinelle que la qualité et la performance sont magnifiées par tous mais le cout demeure la consécration du mérite et sa promotion. Cela doit être initié dès la formation par une Bourse aux seuls méritants, n’empêche que l’Etat alloue aux moins méritants une Aide Sociale dans ses prérogatives. Il est illusoire de réussir le développement sans ressources humaines de qualité garanties par : un temps de formation théorique et d’apprentissage de 25 semaines au minimum ; une admission au baccalauréat qui reflète la valeur académique réelle, des évaluations assorties de notes peu souvent sincères, des Heures réellement Supplémentaires et j’en passe.

L’enseignement supérieur aussi relève de la souveraineté  et le réalisme s’impose à tous. Nous devons nous convaincre ainsi que tous nos amis que les dépenses consenties aujourd’hui dans ce Système constitueront nos retours sur Investissements de demain pour notre développement durable.

Pourquoi ce rappel de la souveraineté ?

Il est impératif que nous comprenions que le changement collectif n’est autre que la somme de nos changements individuels. Nous devons tous nous investir pour une amélioration des conditions de travail de chacun, l’octroi d’outils de travail de qualité et adaptés à nos besoins dont nous répondrons aussi.

Recueillir les avis et propositions des représentant s de  nos concitoyens selon leur expertise  à travers cette Concertation Nationale démontrent à suffisance que nous leurs sommes redevables et que l’Administration a consacré l’exercice démocratique.

 Correspondance particulière

 

 

Source: Lerepublicainmali

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