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Pourparlers inter maliens à Alger : LA MÉDIATION FAIT VENIR DU RENFORT

La médiation internationale conduite par la diplomatie algérienne travaille d’arrache-pied à la préparation d’un autre préaccord. Le document doit prendre en compte les différentes observations des parties en conflit. Tâche délicate pour les médiateurs parce que la Coordination des mouvements armés de l’Azawad revendique toujours un Etat fédéral qui porterait le nom « Azawad » et dont la capitale serait Mopti.

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Les rebelles ont fait cette proposition au mépris de l’esprit de l’Accord préliminaire de Ouagadougou et des résolutions des Nations Unies qui, tous, exigent l’unité de la République du Mali. Des voix se sont élevées au sein même de la médiation pour dénoncer un dilatoire.
Pendant que nombre d’observateurs prédisent un blocage des pourparlers, la médiation a sorti le grand jeu. Elle a, en effet, fait venir lundi matin plusieurs dizaines de participants venus de divers horizons : des Européens (dont l’ancien patron de la Minusma aujourd’hui ministre des Affaires Etrangères des Pays-Bas, Robert Koenders), des membres influents de la Plate-forme et des partisans de la Coordination. Un diplomate confirme la détermination de la communauté internationale à mettre un point final à ces pourparlers interminables. « On reste là jusqu’à ce que tout le monde se mette d’accord », a lancé un autre.
D’ici là, toutes les parties attendent impatiemment les nouvelles propositions de la médiation. Celle-ci travaille jour et nuit pour trouver les justes équilibres entre des belligérants que, manifestement, tout oppose. Il est fort possible que le document soit prêt sous peu, selon un diplomate proche des négociations.
La délégation gouvernementale conduite par le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, n’entend pas rentrer bredouille à Bamako. Tout en défendant les intérêts de la nation, elle s’est dit prête à une certaine flexibilité pour aboutir cet accord tant attendu. Pour le ministre Diop, le temps ne joue pas en faveur de notre pays en proie à un conflit au long cours dont les conséquences sont dévastatrices.
Envoyé spécial
A. M. CISSE

source : L Essor

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