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Pour une presse indépendante et libre de toutes les violations : L’initiative Jiriba Koro invite les journalistes à l’union sacrée

Dans le cadre de la protection de la liberté de la presse au Mali, l’Initiative Jiriba Koro a organisé une conférence de presse le dimanche dernier à la Bourse du Travail pour exiger le respect de cette liberté et le droit à information. C’était en présence de plusieurs hommes de medias.

 

Après ses nombreuses sorties médiatiques contre la politique de la France au Mali, l’initiative Jiriba Koro, toujours fidèle à son engagement qui est le respect des droits de l’homme, s’engage pour le respect de la liberté de presse et le droit à l’information. Au cours d’une cérémonie organisée dans ce cadre le dimanche dernier à la Bourse du travail, plusieurs hommes de presse se sont prononcés sur l’état de la liberté de presse au Mali.

Selon les conférenciers, les violations de la liberté de presse s’expliquent par l’absence totale de patriotisme chez la plupart de nos dirigeants en quête d’intérêts personnels. Ainsi, les journalistes eux-mêmes ne s’entendent pas, ne s’unissent pas pour s’entre aider, a indiqué le porte-parole de Jiriba Koro, Siriki Kouyaté. Depuis un certain temps, la presse malienne est en danger, précise-t-il. Dans l’exercice de leur métier, les journalistes sont victimes de toutes sortes de violences. Ils sont victimes des arrestations arbitraires, des séquestrations, des violences physiques ainsi qu’intellectuelles, des menaces verbales sans oublier les enlèvements illégaux, a-t-il déploré.

Nonobstant les efforts fournis par les organisations de la presse, il faut signaler la présence du mal dans notre pays, indique-t-il. On a l’impression que les autorités compétentes se montrent indifférentes de ce qui se passe à longueur de journée, estiment des journalistes lors des échanges.

Au cours de cette cérémonie d’échanges , plusieurs journalistes sont intervenus pour demander la sortie de la presse en danger tout en évoquant les cas de Ras Dial et Assetou Coulibaly, sans mettre dans les oubliettes la disparition, depuis fort longtemps du journaliste  Birama Touré ainsi que d’autres journalistes qui sont en exil, notamment le cas d’Adama Dramé. C’est ainsi que beaucoup d’intervenants estiment que depuis l’avènement du régime démocratique au Mali, il n’y a jamais eu autant d’atteintes à la liberté d’expression et au droit à l’information des citoyens maliens comme il l’est aujourd’hui.

A cet effet, plusieurs journalistes intervenus lors de cette rencontre d’échange sur la situation regrettable du domaine de la presse dans notre pays ont souhaité qu’il y ait l’entre aide entre les confrères, le respect de la déontologie du métier du journaliste. Outre, ils ont demandé à renoncer à l’égoïsme pour se dévouer à la défense de l’intérêt collectif, en un mot privilégier le professionnalisme.

Partant dans ce sens, nous pouvons espérer sur le devenir de la presse, celle de demain dépendra de ce qui se passe aujourd’hui.

Siriki Kouyaté a fini par inviter les journalistes maliens à renoncer aux intérêts égoïstes au profit des ceux généraux. Il les a invités au professionnalisme dans le métier, à s’unir dans le souci de lutter collectivement.

Bakary FOMBA, Stagiaire

Le Pays

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