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‘’Pour une meilleure communication au profit des citoyens’’ : Des journalistes à l’école du Bureau du Vérificateur Général

Dans le but de permettre aux journalistes de faire une bonne exploitation des rapports de vérification, le Bureau du Vérificateur Général a initié un atelier à l’intention d’une quarantaine de journalistes. C’était les 5 et 6 septembre 2019 à l’hôtel Titi de Fana.

 

Présidée par le ministre de la Communication, Yaya Sangaré, la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du gouverneur de la région de Dioïla, Dédéou Bagnan Maïga, du Vérificateur Général, Samba Alhamdou Baby et les partenaires du BVG. Il y avait en outre le président du Conseil national de la société civile, Boureima Allaye Touré, le procureur du pôle économique et financier, Mamoudou Kassogué, les autorités locales et coutumières de la ville de Fana. Le thème était : ‘’Pour une meilleure communication au profit des citoyens’’

En organisant cet atelier, le Bureau du Vérificateur Général avait comme objectif global de renforcer les capacités d’un panel de journalistes en vue d’une meilleure lecture, une bonne  compréhension et une exploitation des rapports individuels de vérification qui sont rendus publics, mais aussi de mieux les outiller pour accompagner la communication du BVG.

Ce qui revenait à faire comprendre aux hommes de médias le rôle, les missions et les domaines de compétence du BVG, ainsi que les différents types de vérifications et le processus d’élaboration, de finalisation et de diffusion des rapports individuels ; leur expliquer les terminologies, types et structures d’un rapport individuel de vérification. ….

A la cérémonie d’ouverture, le gouverneur de Dioïla, Dédéou Bagnan Maïga, a rappelé l’innovation apportée dans le dispositif de contrôle par les autorités du pays à travers le Bureau du Vérificateur Général. Accessible aux citoyens, le BVG contribue, dit-il, à améliorer le cadre de la gestion des fonds publics.

Le Vérificateur Général, Samba Alhamdou Baby, a déclaré qu’il importe souvent pour son Bureau d’apprécier ses activités et de porter au grand public les résultats de ses travaux. C’est pourquoi est-il heureux d’être avec la presse autour de cette thématique d’une extrême importance. Selon lui, la publication des rapports individuels est une décision prise par le BVG de rendre publics les résultats des rapports de vérification individuelle.

Pour le ministre de la Communication, Yaya Sangaré, le BVG, en invitant les professionnels de medias à une telle rencontre, choisit une communication essentielle envers les acteurs de la gouvernance. Car, chaque citoyen est lié à un médium avec lequel il se sent familier ou attaché par l’approche, un  rapport intime qui favorise sa lecture, sa compréhension et son approbation d’un contenu médiatique.

A l’en croire, cette initiative du BVG est en phase avec la politique du gouvernement. Laquelle préconise, dit-il, « à instaurer un dialogue fécond entre décideurs et population sur les objectifs et les enjeux de développement, favoriser et vulgariser les expériences pertinentes réussies par la population, associer les populations à la conception, à l’exécution et au suivi des projets de développement, concevoir des plans d’actions, des stratégies d’information et de communication pour la réalisation des objectifs de développement ».

Cet atelier de formation a été un cadre d’échanges pour mieux comprendre les nouvelles terminologies adoptées par le nouveau vérificateur général et les travaux effectués en amont de la production et la publication du Rapport général.

Au cours de cet atelier, les communications de vérificateur adjoint, Famory Keita et ses collègues Amadou Diallo et Doudou Coulibaly et le responsable de la communication, Ismaël Diawara, ont porté sur la présentation du bureau du vérificateur, ses missions, les différents types de vérification. Les conférenciers ont édifié les journalistes sur la volonté du BVG de surseoir à l’utilisation de certaines terminologies telles que : la fraude, le détournement,  vol et autres qualifications qui reviennent, précisent-ils, à la Justice.

Drissa Togola

Source : Le Challenger

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