Sans partie civile, sans comparution de l’accusé, le procureur de la République Lassiné Kébé a défendu la société, la quiétude et l’ordre public.
N’ayant pas comparu, sans repentance, la Cour n’a accordé aucune clémence à l’accusé.
Courant 2012, en pleine sieste dans son salon, Oumou, en état de grossesse a faillit être violée par A Djiré. Selon le réquisitoire du parquet, Oumou s’est subitement réveillée de son sommeil et a vu A Djiré en train de se déshabiller pour l’approcher. Elle a couru jusqu’à sa chambre. N’eût été ses cris de ses enfants et l’intervention musclée de son beau frère, A. Djiré aurait passé à l’acte de violation. Le beau-frère remis le suspect à l’autorité compétente. Toujours, selon l’arrêt de renvoi, arrivé à la police, A. Djiré n’eut d’autres excuses que d’avoir agi sous l’effet de la drogue.
Quant à la réponse à la question concernant la tentative de viol sur la personne d’Oumou par A. Djiré, la Cour a répondu par le oui.
Lassiné Kébé dans sa réquisition, a soulevé la consommation de drogue comme circonstance aggravante et a requis l’application de la peine maximale.
La Cour a condamné A. Djiré par contumace à une peine de 20 ans d’emprisonnement.
N’ayant pas comparu et peut être en cavale, le ministère public a rassuré qu’il sera recherché partout où il sera.
Koureichy Cissé
Kadia Diabaté
(stagiaires)
Source: lesechos