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POUR NE PAS METTRE EN DANGER L’AVENIR DU FOOTBALL : Le secrétaire général peut programmer les matches

Le ministère des Sports dans sa logique de ne reconnaître aucun bureau de la Femafoot peut demander au secrétaire général en qualité de sa position de neutralité de programmer les matches, c’est l’avis d’un averti du sport roi.

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La Fédération malienne de football dépuis le 8 octobre dernier se retrouve sans patron. C’est donc dire que c’est un retour à la case de départ, un remake de la crise de notre football. Mais pour ne pas mettre en danger l’avenir de plus de 5 millions de jeunes qui pratiquent le football, à sacrifier nos clubs engagés, équipes nationales dans des compétitions sur le plan africain et mondial, un observateur envisage comme piste de solution que le secrétaire général de la Fémafoot pour sa neutralité programme les matches : « le secrétaire général en qualité de sa position de neutralité peut programmer les matches. Que les matches se jouent mais le ministère reste sur sa garde et ne reconnaîtra aucun bureau comme il le montre depuis un certain temps », estime notre interlocuteur sous couvert de l’anonymat.
A l’en croire, les Aigles aussi effectueront le déplacement au Gabon dans les mêmes conditions : « ce match se gère directement avec le secrétaire général. Mais pas avec un quelconque bureau. Que les matches se jouent, que les stages se font ainsi que d’autres activités liées au football local mais pas avec un bureau de Bavieux ou de Salaha », précise-t-il.
Depuis l’assemblée générale controversée le 8 octobre, le Mali jusqu’à dimanche ( hier) reste sans Fédération de football. Parce que aucun des candidats n’a ni l’onction de l’Etat ni une reconnaissance des instances de la discipline encore moins autorisé à organiser une activité. Conséquences directes : le forfait de l’équipe nationale féminine U17 dans les éliminatoires face à l’Algérie, l’arrêt des matches des quarts de finale de la Coupe du Mali et les menaces sur les autres activités à venir dont le prochain stage des arbitres.
Pour toutes ses raisons, cette piste de solution peut-être envisager par le Département des Sports. Qui s’opposera?
Boubacar Diakité Sarr

Les entraîneurs n’ont pas voté
Le bicéphalisme régnait en règle sous le bureau sortant de la Fémafoot dirigé par Boubacar Baba Diarra. L’association des entraîneurs du Mali (AEM) est un cas à signaler. Un membre a souhaité s’exprimer suite à l’assemblée générale controversée et affirme que le bureau légal et légitime de l’association n’a pas voté.
« Nous avons appris que l’association des entraîneurs de foot du Mali a voté. Ce qui est faux. Il est vrai que notre bureau souffre de la scission. Mais les deux camps de commun accord au cours d’une réunion a décidé la neutralité. Sauf comme dans les autres cas, mandat a été donné à quelqu’un qui ne serait pas de notre ressort. D’ailleurs le nom de la personne citée et qui aurait voté ou faire voter n’a jamais été un entraîneur. Il s’agit de Cheick Oumar Diakité alias Waddle. Nous allons travailler avec le candidat qui sera élu. C’est tout » a déclaré aux Les Echos, le membre de l’association des entraîneurs de foot du Mali.
Propos recueillis par Sarr

 

Source: lesechos

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