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Pour Me Toureh, la CMA fait “une erreur monumentale”

Le porte-parole de la Coordination de Mouvements des Forces Patriotiques est catégorique. La CMA ne saurait réclamer la modification de l’accord d’Alger puisqu’elle ne l’a pas paraphé.

Maitre Harouna Toureh avocat general amadou haya sanogo mali

Après que le gouvernement du Mali se soit montré intransigeant sur la demande d’ouverture de l’accord d’Alger du 1er mars par les rebelles kidalois, c’est maintenant le tour des mouvements qui ont eux paraphé l’accord de hausser le ton. Me Harouna Toureh, président de la Coordination des Mouvements des Forces Patriotiques(CMFP) non moins porte-parole de la plateforme des mouvements d’autodéfense a, lors d’une conférence de presse ce week-end, éclairci certains points qui, selon lui, échappe aux rebelles.

En tant qu’avocat, Me Harouna Toureh a fait un commentaire juridique sur la situation lors du point de presse qu’il a animé ce samedi sur l’accord. «Le MNLA ne peut pas changer même pas une virgule de cet accord. Parce qu’il ne l’a pas paraphé. Pour qu’il demande sa modification, il faut tout d’abord qu’il le paraphe. C’est seulement le Gouvernement et la Plateforme qui peuvent solliciter sa modification. Il n’y a aucune raison objective pour que les mouvements de la Coordination refusent de parapher cet accord » a-t-il confié à la presse avant de préciser que la Coordination a commis une erreur monumentale en ne paraphant pas l’accord. Selon l’homme de droit, il n’est pas question de rouvrir les négociations en l’état actuel. Pour étayer ces arguments, Me Harouna Toureh évoquera l’article 65 de l’accord qui stipule que, « les dispositions du présent Accord et de ses annexes ne peuvent être modifiés qu’avec le consentement express de toutes les parties signataires du présent Accord et après avis du comité de suivi. »

L’indispensable union pour la paix
L’occasion était également belle pour Me Harouna Toureh d’appeler tous les Maliens à un changement de comportement en vue d’assurer la protection du Mali pour qu’il sorte de cette situation exceptionnelle. «C’est vrai que nous avons le soutien de la communauté internationale, mais rien n’est définitif, rien n’est acquis. On n’a pas encore la paix», a-t-il indiqué avant de conclure que c’est un défi auquel le Mali doit nécessairement faire face si nous voulons vivre en paix. Car, a-t-il expliqué, «la paix mondiale est menacée par les terroristes qui sont aux frontières de notre pays, et même à l’intérieur maintenant».

Source: Autre presse

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