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Pour leur rigueur dans la gestion des deniers publics : La ministre Aïssata Kassa et sa Dfm visées par une vaste campagne interne de dénigrement

Le Mali de l’ère démocratique bat les records de toutes les controverses, notamment en matière de gouvernance publique : plus un cadre est bon et compétent, plus il est détesté, indexé et “détruit” par ses plus proches collaborateurs, si ce ne sont ses supérieurs hiérarchiques qui le lâchent. Aujourd’hui, des honnêtes responsables du ministère de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille vivent cette amère expérience. Il s’agit, entre autres, de la cheffe du département, Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré et certains cadres dont la directrice des Finances et du Matériel, Mme Aïssata Hamar Traoré.

Depuis quelques temps, Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré, ministre de la Promotion, de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et Mme Aïssata Hamar Traoré, directrice des Finances et du Matériel du département font l’objet d’un vaste lynchage à la fois médiatique et discret de la part de collaborateurs et d’anciens collaborateurs tapis dans l’ombre de la destruction. Ces “bourreaux” à la réputation douteuse jurent-ils de faire payer à leurs cheffes l’honnêteté intellectuelle de celles-ci et leur sens de la bonne gestion des affaires publiques ? Sans doute ! Parce que, ni plus, ni moins, la ministre et sa Dfm ont trempé le doigt dans une plaie béante qui faisait saigner les finances du département par le biais de sociétés écrans qui raflaient la majorité des marchés substantiels. Aussi, de l’argent destiné à des structures rattachées du ministère était-il détourné vers des chapitres non officiels.

Les deux cadres, qui font aujourd’hui la fierté des femmes maliennes et du personnel du département, ont remis sur les rails ce ministère qui était en passe (si le pas n’était pas tout simplement franchi) de tomber dans les dérives de la mauvaise gouvernance : népotisme, favoritisme, détournements des deniers publics, fraudes, malversations financières. Surtout, les marchés du département étaient systématiquement attribués soit à des proches soit à des prête-noms de sociétés créées de toutes pièces par des cadres et agents internes.De grosses sommes d’argent circulaient dans les couloirs du département et étaient partagées entre un noyau qui avait pris en otage le département et qui en faisait chaque jour un peu plus.

Quand Dr Aïssata Kassa Traoré arrivait à la tête du département, le 5 mai 2019, celui-ci baignait dans une grande saignée financière. Dieu aidant, elle trouve en la nouvelle Dfm, Mme Aïssata Hamar Traoré, une alliée de taille pour stopper le mal, assainir les finances et instaurer le renouveau de l’action publique.

L’une des mesures fortes et urgentes fut de mettre un terme à l’attribution des marchés à des proches.

Ensuite, la Dfm est restée très vigilante par rapport à des manigances pour faire sortir de l’argent des caisses, sans justificatifs comptables.

Autre mesure salutaire : dans le cadre du fonctionnement normal du service, des cadres et agents ont été mutés, affectés ou redéployés.

Leurs vivres ayant été coupés, certains des “malfaiteurs” financiers et non des moindres ont choisi de partir. Ils ont quitté parce que les voies qui les menaient aux gains faciles ont été obstruées. Mais ça leur est resté au travers de la gorge.

Ainsi, en complicité avec les mécontents et les frustrés des nouvelles mesures draconiennes, ils fomentent avec préméditation des plans fourrés pour déstabiliser la ministre Aïssata Kassa Traoré et sa Dfm.

Non seulement, ils ont saisi les médias pour dénigrer le duo et d’autres personnels du département, mais aussi ont adressé une lettre anonyme de dénonciation à des structures de vérification et de contrôle.

Curieusement, dans cette lettre anonyme de dénonciation, ils sont accusés “des faits de pratiques de délinquances financières et d’abus de gestion de fonds publics”. Décidément, sous nos cieux, “le ridicule ne tue pas”. Mais, de toute vraisemblance, le dossier est vide car la ministre Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré et la Dfm Mme Aïssata Hamar Traoré sont propres comme l’eau de roche et blanches comme neige.

Autre fait important à relever pour qualifier la méchanceté de l’homme, les calomniateurs ont repéré l’approche d’un remaniement ministériel pour passer à l’action afin de ternir l’image de Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré. Cela est de coutume au Mali. C’est raté ! Car, le bilan de la ministre de la Promotion, de la Femme, de l’Enfant et de la Famille plaide largement en sa faveur et incite à l’optimisme pour sa reconduction tant elle a métamorphosé ce département.

En effet, nommée seulement le 5 mai 2019 dans le dernier Gouvernement de Dr Boubou Cissé, Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré justifie d’un bilan glorieux en moins de temps qu’il n’en faut. Trois repères peuvent être pris en compte.

Primo, l’histoire retiendra que c’est sous Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré que l’Assemblée nationale du Mali a enregistré le plus grand nombre de femmes députées : 41 au total contre 14 députées lors de la dernière législature. Mieux, elle y a fortement œuvré. Et pour cause !

D’abord, avant le scrutin du 29 mars 2020, Dr. Diakité Aïssata Kassa Traoré a, au cours d’une conférence de presse, incité les femmes à un retrait massif des cartes d’électeurs. Etaient conviées à cette conférence, les femmes leaders des associations et organisation féminines car pour la Ministre, la participation des femmes aux élections en tant que candidates et électrices constituent un outil important pour notre jeune démocratie.

Ensuite, à l’issue de l’élection d’un nombre important de femmes au second tour, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a salué le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, pour l’adoption de la loi n°2015-052 adoptée par l’Assemblée nationale, le 18 décembre 2015 et dont l’application profite à la gent féminine.

Secundo, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le ministère de la Promotion, de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a multiplié les initiatives et les actions pour briser la chaîne de contamination au virus de la pandémie.

C’est dans cette vision que la ministre Dr Diakité Aïssata Kassa Traoré, a lancé, fin mai, dans l’enceinte de la mairie de la Commune IV, la campagne d’information et de sensibilisation d’envergure à l’endroit des femmes, des enfants et des personnes en situation de handicap.

L’initiative s’inscrit dans une série d’activités planifiées par le ministère en charge de la Promotion de la Femme et couvrira les six communes de Bamako, mais aussi celles de Kati et de Dio.

A cette occasion, la ministre a souligné que son département ambitionne aussi de doter les organisations des femmes, les écoles coraniques et les enfants de la rue en kits de prévention et de renforcer la résilience des femmes aux conséquences de la pandémie. Elle a insisté sur le respect des gestes barrières, notamment le port du masque dans les lieux publics ; l’abandon des contacts physiques comme se serrer les mains, les accolades, mais également la recommandation de tousser ou éternuer dans le pli du coude avant d’inviter tout le monde à être des relais pour une appropriation du port du masque, dans le cadre du programme : “Un Malien, un masque”, annoncé par le chef de l’État, Ibrahim Boubacar Kéïta.

Tertio, dans le cadre de la semaine thématique Femme et Enfant de la 25ème édition du mois de la Solidarité et de la Lutte contre l’Exclusion et des activités de la Journée internationale de la Femme Rurale, la ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille a effectué une visite de terrain, fin octobre 2019, à Karangasso, Signè et Baramba, dans le cercle de Koutiala (région de Sikasso).

Cérémonie de remise de matériels à l’Orphelinat Saint Joseph de Karangasso, séance de récolte de coton à Signé et rencontre avec les femmes rurales de Baramba JIFR ont meublé ce séjour qui fut une réussite sur toute la ligne.

C’est dire que la ministre Aïssata Kassa Traoré ne craint rien même si l’Administration est ce qu’elle est et que les remaniements ministériels ont des raisons que la raison elle-même ignore.     

                        La Rédaction

Source: Aujourd’hui Mali

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