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Point de presse de SADI : Oumar Mariko renonce à des indemnités parlementaires et trace la voie à suivre

Le parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance (SADI) a tenu, le samedi 1er mars dernier, un point de presse dont l’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale sur les indemnités et salaires que le député Oumar Mariko devrait percevoir pendant la prolongation du mandat de l’Assemblée Nationale(AN) du Mali. Animé par l’honorable lui-même, ce point de presse a eu lieu à la Maison de la presse.

 oumar mariko

 

L’honorable député Oumar Mariko, dira que depuis la fin du mandat des députés de la précédente législature, le 09 août 2012 conformément à l’article 61 de la Constitution de la Troisième République, qu’il a arrêté de bénéficier des avantages liés aux fonctions parlementaires au sein de l’hémicycle, ce, à partir de fin septembre 2012. Alors, durant la période de prolongation du mandat de l’AN du Mali qui s’est étendue de septembre 2012 à décembre 2013, il n’a rien perçu comme émoluments, indemnités, frais d’essence, de téléphone, de logement,… Et les documents l’attestent, dit-il. Ainsi, selon le document étalant « la situation des avantages dus à l’honorable Oumar Mariko au titre des années 2012 et 2013 (octobre2012 à décembre 2013 », fourni par la trésorerie de la Direction des services administratifs et financiers de l’AN, ces avantages s’élèvent à 18.018.440 francs CFA.

 

 

Que faire de ces fonds ? « Ils iraient à la trésorerie nationale », a fait savoir l’honorable qui pense à la solidarité envers ses compatriotes démunis, ceci en s’inscrivant dans l’esprit de son parti. « Militant du parti (SADI), je dois respecter ses engagements ».

 

 

L’honorable a, outre, cette discipline à l’égard de son parti et cette solidarité qu’il affiche à l’endroit des autres, appelé la République du Mali, à observer le principe philosophique d’Epicure selon lequel, la vie doit se ramener aux plaisirs naturels et nécessaires qui sont entre autres : manger, se loger, se soigner. « Il faut que la République marche dans ce sens », martèle Mariko, pour satisfaire les besoins de nos concitoyens.

 

 

Concernant le coup d’Etat du 22 mars 2012 et l’intervention des forces étrangères dans notre pays, l’honorable dira que « le coup d’Etat a arrêté la catastrophe qui régnait à l’époque de ATT » et que l’AN n’a pas été consultée pour proposer des solutions aux problèmes du nord qui brûle ou avant de demander l’assistance étrangère.

 

Cyrille ADOHOUN   

SOURCE: Le Pouce

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