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Point de mire: République Sud-Africaine

Lorsque M. Balthazar Vorster succéda à M. Hendrik Verwoerd, en septembre 1966, l’on s’attendait généralement à un durcissement de la politique d’apartheid: le nouveau Premier ministre s’était, en effet, créé une réputation d’homme à poigne impitoyable. Très rapidement, cependant, M. Vorster s’appliqua à susciter une image différente de sa personnalité: d’abord en assouplissant l’apartheid dans le domaine des relations sportives internationals, ensuite en établissant des relations amicales avec quelques Etats noirs indépendants, dont les diplomates ne sont pas soumis aux règles de la ségrégation raciale.

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Mais il ne s’agit là, en fait, que de concessions mineures, et le gouvernement sud-africain continu à sévir avec la même rigueur contre ses adversaires. La police sud-africaine s’est portée immédiatement à l’aide des forces de sécurité rhodésiennes (actuel Zimbabwe), avec ses tanks et ses avions, lorsque des infiltrations de guérilleros sud- africains furent signalées en Rhodésie.

Quant à la politique des Bantoustans, l’un des alibis majeurs du régime, le gouvernement a fait un pas en arrière. Le ministre adjoint du développement bantou, M. Vosloo, a annoncé, en octobre 1967, que, pour des raisons d’économie dictées par la lutte contre l’inflation, les autorités devaient envisager maintenant la promotion politique des différents groupes ethniques africains, sans avoir procédé au préalable à leur regroupement géographique.

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