Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Photo : SWINGING BAMAKO MARQUE LA PRESENCE DU MALI EN ARLES

Les photos de «la fabuleuse histoire des Maravillas de Mali», de Malick Sidibé (1936-2016), Abdourahmane Sakaly (1926-1988), Sadio Diakité (1929-1987) consacrent la présence du Mali aux Rencontres photographiques de Arles, en France. Une édition qui se tient du 4 juillet au 25 septembre.

malick sidibe artiste photographe
Cette exposition est présentée comme : «Odyssée digne d’un Retour vers le Futur entre Bamako et La Havane, Swinging Bamako est une déambulation poly sensorielle qui mêle la petite et la grande histoire, la naissance de l’Afrique postcoloniale, terre de nombreux enjeux et celle d’un des plus grands groupes de musique africaine de tous les temps. Pour comprendre l’Afrique d’aujourd’hui, il faut se replonger dans son passé…
Avec l’accession de notre pays à l’indépendance en 1960, sept jeunes étudiants sont envoyés à Cuba en 1964 pour apprendre la musique moderne. A la fin de leurs études, il forme un groupe dénommé « Las Maravillas de Mali ». Ce groupe est présenté à travers une série de photos.
Malick Sidibé est l’un des plus grands photographes africains. Il a été consacré comme le premier Noir ayant obtenu le « Lion d’or » de la Biennale de Venise en Italie en 2007. L’une des plus hautes distinctions en art visuel. Il a aussi reçu le prix international Hasselblad en 2003. Et  en 2009, le prix Photo España Baume & Mercier a couronné son travail de portraitiste.
L’adresse angle 19 de la rue 30 de son studio ouvert dans le plus grand anonymat à Bagadadji en 1962, figure dans le carnet d’adresses des grandes et petites galeries et des musées du monde entier en admiration devant ses portraits et ses instantanés des manifestations de joie et de fête des débuts de l’indépendance.
Les tirages de ses photos en noir et blanc sont vendus aujourd’hui comme des œuvres d’art majeures au même titre que les toiles des plus grands peintres du monde. Le succès planétaire n’a pas fait perdre à Malick Sidibé sa modestie et sa sociabilité, et encore moins son amour du portrait.
Abdourahmane Sakaly ouvre  son studio en 1956 sur le côté nord des rails, en face de l’Assemblée nationale, sur une avenue très passante, à savoir devant le marché de Médinacoura l’un des plus grands de l’époque.
Les images de Sakaly ressortent des détails visuels comme le type de pose, l’arrière-plan. Cet exercice est complexe pour de nombreux photographes, mais c’est un jeu d’enfant pour lui. Les images en noir et blanc de l’artiste sont des techniques éprouvées dans la photographie malienne. De 1960 à 1970, Sakaly est le plus sollicité notamment par les ruraux de passage à Bamako, les corps professionnels comme la police, l’armée, l’administration territoriale et même les représentations diplomatiques.
Sadio Diakité a ouvert son studio en face de l’IOTA et jouxtant l’amorce de la célèbre Rue 14 de Médina Coura en 1957. Il renferme un trésor mal entretenu. De 1958 à nos jours, les archives sommeillent dans des malles entassées tout au fond du studio appelé « Chambre noire ».
Y. D.

Source : L’Essor

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance