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Pharmacie populaire du Mal: 4 entreprises modernes pour 4 milliards

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2015-2019, la Pharmacie populaire du Mali (PPM) a lancé, hier mardi, à la Cité BMS de Kanadjiguila, commune du Mandé, au lancement des travaux de construction de 4 entrepôts modernes dans le District de Bamako, et dans les régions de Kayes, Koulikoro et Mopti, pour un coût de 4 milliards de FCFA, financés par la PPM, sur fonds propres, à hauteur de 1,5 milliard FCFA ; l’USAID est partenaire pour la réalisation de l’entrepôt de Bamako, pour un milliard FCFA alors que le Royaume des Pays-Bas appuie pour ceux de Kayes, Koulikoro et Mopti) à hauteur de 1,5 milliard de FCFA.

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Présidée par le ministre de la Décentralisation et de la fiscalité locale, Alassane Ag Mohamed Moussa, représentant le Premier ministre, la cérémonie de pose de la 1re pierre s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de la Santé, le Dr Salif SAMAKE ; du PDG de la PPM, le Dr Moussa SANOGO ; les ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Royaume des Pays-Bas au Mali ; le maire de la commune du Mandé, Moussa CAMARA.
On y notait aussi la présence des gouverneurs du District de Bamako et des régions de Kayes, Koulikoro et Mopti ; du directeur général de la Pharmacie populaire de la Guinée Conakry, Moussa KONATE ; des responsables de santé nationaux et régionaux.
Le maire de la commune de Mandé a félicité les autorités nationales pour le choix de sa circonscription pour cet événement d’importance nationale, et source d’emplois. Aussi, a-t-il noté l’importance de ces entrepôts dans la sauvegarde des médicaments et la promotion de la santé humaine.
Selon le PDG de la PPM, la présente cérémonie intervient à un moment où la société est à la phase charnière de la mise en œuvre de son plan stratégique 2015-2019.
Ce projet stratégique, a-t-il souligné, fruit de collaboration avec les PTF du secteur de la santé, notamment l’USAID/SIAPS et le Royaume des Pays-Bas, est un challenge pour le secteur pharmaceutique, par ricochet le secteur de la santé au Mali.
« Ce projet, estimé à plus de 4 milliards de FCFA, constitue un investissement unique dans l’espace CEDEAO qui va permettre à notre établissement de fourniture de produits pharmaceutiques de retrouver et de renforcer sa mission de service public », dira le PDG. Et d’ajouter : « ces entrepôts seront dotés de chambres froides à température ordinaire et négative, des équipements de manutention de dernière génération, d’un système d’air conditionné, d’un système de sécurité incendie et vol, d’outils de stockage et des palettes modernes, appuyés par une plateforme informatique pour disposer d’informations actualisées sur le système de gestion logistique et de stock ».
Par ailleurs, a soutenu le PDG, ces entrepôts vont non seulement améliorer le plateau technique de la PPM, mais également contribuer de façon significative et qualitative à l’amélioration de l’efficience des réponses données aux requêtes des usagers et clients, donc à l’offre de soins de santé.
« La capacité de stockage sera multipliée par trois avec des économies d’échelle considérable sur les coûts d’emmagasinage pouvant atteindre plus de 250 millions de FCFA par an », a indiqué le PDG.
En 2016, a-t-il rappelé, les besoins du secteur public en médicaments essentiels ont été couverts par la PPM avec un taux de disponibilité des médicaments du panier de l’ordre de 95,85 % sur toute la pyramide sanitaire y compris les régions du Nord avec de nouveaux produits qui ont été mis sur le marché, notamment les consommables de dialyse, les réactifs, les matériels médicaux, la Chlorhexidine, le Tenofovir, les médicaments traditionnels améliorés (Sirop Balembo), etc.
Le stock a couvert 243 jours, soit 8 mois et 3 jours de consommation, a-t-il précisé.
Selon le secrétaire général du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, à sa création en 1960, la Pharmacie populaire du Mali répondait de façon adéquate aux besoins du moment en termes d’infrastructures au regard de la taille de la population malienne de l’époque, estimée à environ à 5 millions d’habitants.
Cependant, a-t-il soutenu, la situation a changé depuis, la demande est devenue plus forte et la population est autour de 16 millions, confrontées à de nombreux défis en matière de santé.
Toutes choses qui, à son avis, exigent une reconfiguration en vue de faire face à la situation, en termes d’équipements pour satisfaire la demande sociale, notamment dans les zones les plus reculées.
L’entrepôt de Bamako, a-t-il précisé, a une superficie de 1790 m² bâtis. Quant à ceux des régions de Kayes, Koulikoro et Mopti, il a chacun une superficie de 4900 m².
Le coût total des travaux, dira le Dr SAMAKE, est de 4 milliards de FCFA, financés par la PPM, sur fonds propres, à hauteur de 1,5 milliard FCFA ; l’USAID, pour l’entrepôt de Bamako, pour un milliard FCFA ; le Royaume de Pays-Bas (pour ceux de Kayes, Koulikoro et Mopti) à hauteur de 1,5 milliards de FCFA.
Selon lui, il s’agit là d’un investissement sans précédent en matière d’infrastructures.
C’est sous une forte pluie que le ministre de la Décentralisation et de la fiscalité locale, Alassane Ag Mohamed Moussa, représentant le Premier ministre, qui a posé la 1re pierre de l’entrepôt de Bamako, marquant du coup, le lancement officiel de l’ensemble des infrastructures.
Auparavant, les deux ambassadeurs avaient salué les efforts du gouvernement en matière d’amélioration des conditions de santé des Maliens avant de réitérer accompagnement à l’initiative.

Par Sékou CAMARA et
Sandy TOURE (Stagiaire)

 

Source: info-matin

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