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Perspective présidentielle : Ce qui fait peur à l’opposition malienne !

Qu’est ce qui fait courir autant l’opposition dite républicaine ? Qu’est ce qui fait trembler le duo Tièbilé Dramé – Soumaïla Cissé ? Ce n’est, certainement, pas la cause du Mali.

Jamais le débat politique n’a été aussi ramené à un niveau aussi bas. Jamais, le jeu démocratique au Mali n’a été autant infantilisé. Jamais le Mali n’est tombé aussi bas à cause de ces hommes et femmes qui veulent accéder à la magistrature suprême du pays en empruntant des raccourcis.

La démocratie doit être un cadre d’échanges d’idées constructives et non une arène pour injures et diffamations. Encore moins un champ de bataille où tous les coups sont permis. Ce serait le cas, c’est dire que les Maliens se seraient sacrifiés inutilement en 1991.

Où est le vrai débat politique axé sur les projets de société ? Où est le vrai débat axé sur une information juste et profitable pour les citoyens ? En lieu et place, les Maliens sont obligés de subir les invectives à longueur de journée ; les appels au soulèvement pour déstabiliser les institutions de la République ; les dénigrements qui nous abaissent tous ; les contrevérités qui maintiennent dans l’obscurité les Maliens.

L’objectif de toute cette campagne ou de cette stratégie que d’aucuns jugeront antidémocratique, est de pousser le président sortant, Ibrahim Boubacar Kéita à ne pas réitérer sa candidature pour un second et dernier mandat.

Si le pouvoir démocratique s’exerce par la voie des urnes, certains hommes politiques présents aujourd’hui sur la scène politique malienne, seraient prêts à faire comme les militaires : le coup d’Etat. Allant jusqu’à dire que « si le président IBK aime le Mali, il ne doit pas se représenter ». Ou encore, « le président IBK aime le Mali, mais il est incapable de le diriger » ; ou encore « si le président IBK s’en va, la sécurité reviendra au Mali ».

C’est le discours politique tenu par l’opposition qui craint l’affrontement dans les urnes. Une crainte qui l’avait déjà poussé à rejeter le vote référendaire sur la révision constitutionnelle menaçant de transformer la République en en cendre.

Consciente qu’elle ne peut battre le président sortant légalement et par la voie des urnes, l’opposition, prise de panique, tente de s’organiser à travers une candidature unique. C’est la preuve que l’homme (IBK) empêche certains de dormir et leur souhait est de le voir démissionner ou qu’il renonce à se présenter pour un second mandat.

Sinaly

Le Pouce-Mali

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