Grande fut la déception de l’opinion quand les amis du comédien ont déclaré qu’il devra être dédommagé à hauteur d’un milliard de francs.
Tout ce bruit pour ça ? Bouba Fané et son staff ont alerté l’opinion pour finalement parler d’argent au café des arts. S’il est clair que dans ses propos il s’attaque à une communauté au lieu de faire le mea culpa de celui qu’il défend, il devrait songer à être réaliste. Cela éviterait le conflit social qu’il voudrait provoquer.
Pire, il est soutenu dans cette utopie par des figures du show biz comme Koman de Yelebougou et ce célèbre animateur de la radio Kledu. Oubliant qu’il y a une victime qui était entre la vie et la mort, et que la famille de celui qui fut renversé par Guimba a été meurtrie, Bouba Fané se met dans une position de règlement de comptes.
Il devrait pourtant savoir qu’il n’est pas plus malien qu’Hassan Hawil qui jouit aussi de sa nationalité. Ce qui signifie que le problème concerne deux enfants du 223 bien qu’Hawil jouisse d’une aisance financière du fait d’être opérateur économique. Mais de là, à parler de dommage et intérêts d’un milliards de francs CFA, alors qu’il n’a pas idée de la facture des soins de la clinique Pasteur est une vraie infamie. D’ailleurs, il devrait plutôt régler ses problèmes avec Koman Diabaté qui a su s’assumer étant collègue du comédien emprisonné du fait d’être de la maison YELEBOUGOU.
Bouba Fané doit donc savoir que sa stratégie est des plus mauvaises, s’il va jusqu’à dire que « Tout message qui ne viens pas du porte parole du collectif n’a aucune considération » en clachant Koman Diabaté à travers qui le public a découvert petit Guimba. Au moins, Koman a annulé Yelebougou de la tabaski en soutien à Petit Guimba. Un geste qui dépasse le milliard que réclame Bouba Fané, qui n’est guidé que par le jeu d’intérêt et de popularité.
Source : Maliactu.info